Pourun contrat dont l'Ă©chĂ©ance (ou date anniversaire) est le 1er mai par exemple, vous devez respecter un prĂ©avis de 1 mois, votre courrier de rĂ©siliation doit donc ĂȘtre rĂ©ceptionnĂ© par le groupe Canal Plus au moins 1 mois avant le 1er mai, donc avant le 31 mars (l'accusĂ© de rĂ©ception fait foi). ConformĂ©ment Ă  la oi Chatel, Canal Plus doit vous avertir de votre Cettebaisse de l’impĂŽt peut ĂȘtre de 66% ou 75% selon la case concernĂ©e. On fait le point sur l’impact fiscal exact de chaque don, les stratĂ©gies d’optimisation, les justificatifs nĂ©cessaires ainsi que la ligne Ă  remplir sur la dĂ©claration d’impĂŽt 2022. Une case parfois oubliĂ©e sur la dĂ©claration en ligne « Cest un peu un Google de l’adresse email, mais cela ne dit pas grand chose sur la façon dont les adresses email d’une entreprise sont formĂ©es, en tout cas si celle-ci est importante Doncce n’est pas participer Ă  l’ancien, et ce n’est certainement pas condamner l’ancien. Mais c’est placer vos choix de libre arbitre sur ce qui sert vraiment non seulement un plan divin Ă©thĂ©rique et amorphe, mais le plan divin, le plan de la MĂšre, votre plan, sous une forme tangible, dans une rĂ©alitĂ© tangible. Notezqu'Ă  partir de dĂ©cembre 2020 au plus tard, il sera possible d'utiliser la loi Hamon pour rĂ©silier une assurance de prĂȘt. La loi Hamon Ă©tablit une diffĂ©rence de traitement en fonction de la durĂ©e de contrat dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©e. Si votre contrat a plus d’un an, vous pouvez dĂ©cider Ă  tout moment de le rĂ©silier, grĂące Ă  la loi Hamon. Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Fabrication L'ensemble de nos t-shirts sont prĂ©parĂ©s et brodĂ©s dĂšs le passage de la commande en ligne dans nos ateliers en France. Nous contrĂŽlons ainsi la qualitĂ© de chacun des produits qui en sorte, et avons une maitrise sur la chaine de production qui explique une grande rĂ©activitĂ© et rapiditĂ© dans notre systĂšme logistique. Produit composĂ© de Tous nos t-shirts sont exclusivement conçus en coton 100% biologique certifiĂ© GOTS, afin d'encourager les pratiques environnementales plus saines et plus respectueuses de l'environnement. En effet, la production de coton biologique reprĂ©sente seulement 1% des 25 millions de tonnes de coton produites chaque annĂ©e dans le monde ! Nous avons ainsi souhaitĂ© prendre part Ă  cette activitĂ© biologique afin de vous garantir des textiles de qualitĂ© les plus Ă©thiques possible, et intĂ©grer le concept de durabilitĂ© Ă  notre politique d'entreprise. Pourquoi nous choisir En nous faisant confiance, vous adhĂ©rez ainsi Ă  des valeurs plus responsables en matiĂšre de durabilitĂ© et de respect de l'environnement. Vous encouragez Ă©galement le savoir-faire et l'emploi local en matiĂšre d'impression, de flocage ou de transfert. L'industrie textile française est donc parallĂšlement sollicitĂ© et encouragĂ©e par la mĂȘme occasion. RĂ©fĂ©rence T-shirt brodĂ© - Mais oĂč est donc mon ri car Accueil â€ș Topitruc â€ș Un gobelet Mais, OĂč, Est, Donc, Mon, Ri, Car » Topitruc prĂ©cĂ©dent Un coffret Ricard Topitruc prĂ©cĂ©dent Topitruc suivant Un kit pour faire son Pastis de 1 ... Topitruc suivant Par Annie le 3/06/2021 Combien ? Ă  partir de € Chez qui ? Le Gobelet Français Il m'en faut au moins un ! Voir aussi Top 45+ cadeaux pour joueurs de pĂ©tanque, les amoureux du cochonnetTop 50+ des cadeaux Ricard et pastis, pour ceux qui ne boivent l'eau qu'avec de l'anis Partager sur Commentaires au top T'as quelque chose Ă  dire, une rĂ©action ? C'est ici. Oui, c'est bien fait hein ? Plus de Topitrucs sur pastis Si tu aimes ce Topitruc, tu aimeras ça aussi. Puisqu'on te le dit. [Topitruc] Un gobelet Mais, OĂč, Est, Donc, Mon, Ri, Car » [Topitruc] Un coffret Ricard [Topitruc] Un baril Ricard de 220 litres, pour une dĂ©co marseillaise [Topitruc] Des baskets personnalisĂ©es spĂ©ciale Ricard [Topitruc] Un dĂ©guisement de Pastis Man, le roi du Pastis [Topitruc] Un t-shirt brodĂ© 51 » pour ceux qui aiment le ptit jaune ou les habitants de la Marne TOPITRUC prĂ©cĂ©dent Un coffret Ricard TOPITRUC suivant Un kit pour faire son Pastis de 1L ✖ Fermer Merci, mais je suis dĂ©jĂ  fan Donne de la joie Ă  ton mur Facebook Allez viens, on est bien bien bien Retrouve nous sur Inscris toi Ă  notre topissime newsletter Les derniers tip tops On sait bien que t'as encore 5 minutes... exclusif 12 modes vestimentaires inconfortables 10 mĂ©tiers dans lesquels il ne vaut mieux pas se marier 15 trucs Ă  la fois sales et pas sales exclusif 8 erreurs de typo trĂšs courantes exclusif 10 trucs vraiments chelous dans Harry Potter en illustrations Voir tous les tip tops Les + partagĂ©s De la semaine Le 7Ăšme jour, Dieu crĂ©a le Top Top 14 des tweets les plus drĂŽles de Julien DorĂ©, le mec Ă  suiv ... 15 villes les plus chiantes de France Une jupe saucisson, quand la passion n’a AUCUNE limite 10 galĂšres quand tu es nĂ©e en AoĂ»t 10 expressions qu'on entend qu'Ă  Toulouse Du mois Notre employĂ© du mois Ă  nous [Topitruc] Une jupe saucisson, quand la passion n’a AUCUNE limite 10 bonnes raisons de ne pas appeler ta fille Manon 15 tweets drĂŽles sur les bĂ©bĂ©s 14 architectes voulant notre mort +70 cadeaux pour les fans de Totoro All time Over the top exclusif Top 10 des avantages Ă  ĂȘtre petite faire 1m55, c’est la classe ... 30+ traductions françaises un peu foirĂ©es 12 signes astrologiques du meilleur au pire 15 insultes d'autrefois Ă  rĂ©habiliter 30 dĂ©tournements de "Martine", le best-of Voir tout le best of Tra­duc­tion d’un article de Colin Wright, bio­lo­giste de l’é­vo­lu­tion, ini­tia­le­ment paru en anglais sur son site inter­net, le 1er fĂ©vrier plus en plus de per­sonnes se disent trans » ou non-binaires » et remettent en ques­tion des rĂ©a­li­tĂ©s bio­lo­giques Ă©lé­men­taires, encou­ra­gĂ©es en cela par des acti­vistes qui pré­tendent que la per­cep­tion com­mune des hommes et des femmes en tant qu’en­ti­tĂ©s bio­lo­giques rĂ©elles est obso­lĂšte. Cer­tains affirment qu’il n’existe ni mĂąles ni femelles ni hommes ni femmes, mais uni­que­ment des degrĂ©s variables de mas­cu­li­ni­tĂ© » et de fĂ©mi­ni­tĂ© ». Ils en concluent que la sĂ©gré­ga­tion d’un espace ou d’un sport basĂ©e sur une caté­go­ri­sa­tion binaire du sexe est illé­gi­time, Ă©tant don­nĂ© que si aucune ligne claire ne peut ĂȘtre tra­cĂ©e, qui peut affir­mer qu’un pré­ten­du homme » n’est pas plu­tĂŽt une femme ? Beau­coup vont mĂȘme jus­qu’à pré­tendre que nous devrions lais­ser les gens dĂ©ci­der eux-mĂȘmes de leur sexe, comme s’il s’a­gis­sait d’une ques­tion de choix selon laquelle le sexe serait un spectre n’est plus confi­nĂ©e aux Ă©lu­cu­bra­tions d’universitaires des sciences humaines et Ă  des com­mu­nau­tĂ©s her­mé­tiques de l’Internet. Elle a fait une per­cĂ©e consi­dé­rable dans la culture domi­nante, notam­ment grĂące Ă  un envi­ron­ne­ment mĂ©dia­tique trĂšs favo­rable. MĂȘme des revues scien­ti­fiques pres­ti­gieuses comme Nature ont don­nĂ© la parole Ă  des auteurs qui affirment que l’i­dĂ©e qu’il n’existe que deux sexes est sim­pliste » et que les bio­lo­gistes pensent main­te­nant qu’il existe un spectre plus vaste que cela ». Un autre Ă©di­to­rial de Nature pro­clame que les ten­ta­tives de clas­si­fier le sexe d’un indi­vi­du au moyen de l’anatomie et de la gĂ©né­tique n’ont aucun fon­de­ment scien­ti­fique ». Un livre rĂ©cem­ment paru, inti­tu­lĂ© The Spec­trum of Sex The Science of Male, Female, and Inter­sex Le spectre du sexe la science du mĂąle, de la femelle et de l’intersexualitĂ© », dĂ©fend cette posi­tion de bout en bout. Son Ă©di­teur, une mai­son d’édition uni­ver­si­taire cana­dienne, dĂ©clare triom­pha­le­ment que ce guide trans­for­ma­teur dĂ©truit com­plÚ­te­ment notre com­pré­hen­sion actuelle du sexe biologique ».En fĂ©vrier 2020, j’ai cosi­gnĂ© un Ă©di­to­rial du Wall Street Jour­nal sur ce sujet, inti­tu­lĂ© The Dan­ge­rous Denial of Sex Le dan­ge­reux dĂ©ni du sexe ». Avec ma coau­teure, la bio­lo­giste du dĂ©ve­lop­pe­ment Emma Hil­ton, nous y met­tions en lumiĂšre les dan­gers que la repré­sen­ta­tion pseu­dos­cien­ti­fique spec­trale du sexe posait pour les groupes vul­né­rables, notam­ment les enfants, les femmes, les gays et les les­biennes. Étant don­nĂ© que nous Ă©tions limi­tĂ©s par le for­mat d’un Ă©di­to­rial de jour­nal, Hil­ton et moi-mĂȘme ne pou­vions pas dis­cu­ter en dĂ©tail de la science rĂ©elle du sexe bio­lo­gique et expo­ser le carac­tĂšre pseu­dos­cien­ti­fique de l’i­dĂ©o­lo­gie du spectre sexuel. Tel est ce que cet essai se pro­pose de faire.***Deux prin­ci­paux argu­ments sont gĂ©né­ra­le­ment avan­cĂ©s pour dĂ©fendre l’i­dĂ©e selon laquelle le sexe serait un attri­but non binaire exis­tant sur un spectre ». Le pre­mier se fonde sur l’exis­tence de l’in­ter­sexua­li­tĂ©, c’est-Ă -dire de per­sonnes pré­sen­tant des carac­té­ris­tiques sexuelles inter­mé­diaires ou indé­ter­mi­nĂ©es. Selon cet argu­ment, le sexe ne sau­rait ĂȘtre binaire Ă©tant don­nĂ© que cer­tains indi­vi­dus pos­sĂšdent une ana­to­mie sexuelle qui semble se situer quelque part entre l’homme et la femme. Cet argu­ment est fré­quem­ment illus­trĂ© par des figures repré­sen­tant les types d’in­ter­sexua­li­tĂ© le long d’un axe conti­nu allant de femme typique » Ă  homme typique » — comme ce dia­gramme trĂšs par­ta­gĂ©, tirĂ© d’un article du Scien­ti­fic Ame­ri­can paru en 2017 et inti­tu­lĂ© Visua­li­ser le sexe comme un spectre ».Le second argu­ment gĂ©né­ra­le­ment avan­cĂ© afin de dĂ©fendre la thĂ©o­rie du spectre sexuel repose sur les organes et carac­té­ris­tiques sexuels secon­daires. Les organes sexuels secon­daires com­prennent tous les Ă©lé­ments de notre ana­to­mie repro­duc­tive, Ă  l’ex­cep­tion des gonades, qui sont les organes sexuels pri­maires. Les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires, quant Ă  elles, sont des Ă©lé­ments ana­to­miques liĂ©s au sexe qui se dif­fé­ren­cient au cours de la puber­tĂ©, comme l’aug­men­ta­tion du volume des seins et l’é­lar­gis­se­ment des hanches chez les femmes, et la pilo­si­tĂ© faciale, la voix grave, la mus­cu­la­ture et les Ă©paules plus larges chez les hommes. Et puisque la dis­tri­bu­tion de ces carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires n’est pas par­fai­te­ment hĂ©té­ro­gĂšne entre hommes et femmes, puisque les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires des hommes et des femmes se recoupent par­tiel­le­ment, l’on nous dit que nous devrions consi­dé­rer le sexe bio­lo­gique comme un façon de conce­voir le sexe bio­lo­gique est aujourd’­hui fré­quem­ment pré­sen­tĂ©e aux enfants Ă  l’é­cole Ă  l’aide d’illustrations comme celle de la Per­sonne Gin­genre ci-des­sous. Dans la case vio­lette inti­tu­lĂ©e sexe bio­lo­gique », vous remar­que­rez que les termes homme » et femme » ne sont pas uti­li­sĂ©s. Au lieu de cela, des termes sug­gé­rant que le sexe consti­tue­rait un conti­nuum — mas­cu­li­ni­tĂ© » et fĂ©mi­ni­tĂ© » — sont choi­sis. Nombre des traits pré­sen­tĂ©s comme indi­ca­tifs du degrĂ© de mas­cu­li­ni­tĂ© et de fĂ©mi­ni­tĂ© d’une per­sonne sont des organes et des carac­té­ris­tiques sexuels secon­daires mor­pho­lo­gie des organes gĂ©ni­taux, forme du corps, ton de la voix et pilo­si­tĂ©. Les organes sexuels pri­maires gonades, c’est-Ă -dire les ovaires et les tes­ti­cules, res­pec­ti­ve­ment pour les femmes et les hommes ou les fonc­tions typiques asso­ciĂ©es au sexe, comme les mens­trua­tions chez les femmes et l’é­ja­cu­la­tion chez les hommes, sont mani­fes­te­ment absents de ce tableau. De mĂȘme, aucune men­tion des ovules ou des sper­ma­to­zoĂŻdes pro­duits res­pec­ti­ve­ment par les ovaires et les tes­ti­cules. Ces deux argu­ments — le pre­mier fon­dĂ© sur les types d’intersexuation et le second sur les organes/caractĂ©ristiques sexuels secon­daires — dĂ©coulent de mal­en­ten­dus fon­da­men­taux sur la nature du sexe bio­lo­gique, qui est liĂ©e au type de gamĂštes cel­lules sexuelles qu’un orga­nisme pro­duit. D’une maniĂšre gĂ©né­rale, les mĂąles les hommes cor­res­pondent au sexe qui pro­duit les petits gamĂštes sper­ma­to­zoĂŻdes et les femelles Ă  celui qui pro­duit les gros gamĂštes ovules. Il n’existe pas de gamĂštes inter­mé­diaires — pas de troi­siĂšme type de gamĂštes —, c’est pour­quoi le sexe n’est pas un spectre ». Le sexe bio­lo­gique, chez l’ĂȘtre humain, est un sys­tĂšme est tou­te­fois essen­tiel de noter que le sexe des indi­vi­dus au sein d’une espĂšce ne se fonde pas sur leur apti­tude effec­tive Ă  pro­duire cer­tains gamĂštes Ă  un moment don­nĂ©. Les mĂąles hommes pré­pu­bĂšres ne pro­duisent pas de sper­ma­to­zoĂŻdes et cer­tains adultes des deux sexes ne pro­duisent jamais de gamĂštes en rai­son de divers pro­blĂšmes d’in­fer­ti­li­tĂ©. Pour­tant, il serait incor­rect de dire que ces per­sonnes ne pos­sĂšdent pas de sexe dis­cer­nable, puisque le sexe bio­lo­gique d’un indi­vi­du cor­res­pond Ă  l’un des deux types d’a­na­to­mie repro­duc­tive Ă©vo­luĂ©e ovaires ou tes­ti­cules qui se dĂ©ve­loppent en vue de pro­duire du sperme ou des ovules, indé­pen­dam­ment de leur effec­ti­vi­tĂ© pas­sĂ©e, pré­sente ou future. Chez les humains — et les per­sonnes dites trans­genres » ou non binaires » ne font pas excep­tion — l’anatomie repro­duc­tive est incon­tes­ta­ble­ment mĂąle ou femelle dans 99,98 % des dis­tinc­tion binaire entre ovaires et tes­ti­cules comme cri­tĂšre dĂ©ter­mi­nant le sexe d’un indi­vi­du n’est ni arbi­traire ni propre aux humains. La fonc­tion Ă©vo­lu­tive des ovaires et des tes­ti­cules consiste Ă  pro­duire res­pec­ti­ve­ment des ovules ou des sper­ma­to­zoĂŻdes, qui se com­binent dans le cadre de la repro­duc­tion sexuĂ©e. Si cela ne se pro­dui­sait pas, il n’y aurait pas d’ĂȘtres humains. Si ces connais­sances Ă©taient pro­ba­ble­ment consi­dé­rĂ©es comme avant-gar­distes dans les annĂ©es 1660, il est Ă©trange que nous les consi­dé­rions sou­dai­ne­ment comme contro­ver­sĂ©es en 2020.***Dans 99,98 % des cas et non pas dans 100 % en rai­son des quelque 0,02 % de per­sonnes inter­sexuĂ©es. Le chiffre rĂ©el est esti­mĂ© Ă  envi­ron 0,018 %. Quoi qu’il en soit, ceux qui sou­tiennent que l’existence des inter­sexua­tions ava­lise la thĂ©o­rie du sexe spec­trale confondent deux idĂ©es celle selon laquelle il n’existe que deux sexes » qui est exacte et celle selon laquelle n’importe quel ĂȘtre humain peut ĂȘtre caté­go­ri­sĂ© sans ambi­guï­tĂ© comme Ă©tant un homme ou une femme » qui est fausse. L’exis­tence de seule­ment deux sexes ne signi­fie pas que le sexe n’est jamais ambi­gu. Mais les per­sonnes inter­sexuĂ©es ne prouvent pas que le sexe est un spectre. Ce n’est pas parce que le sexe peut ĂȘtre ambi­gu pour cer­tains qu’il est ambi­gu et, comme cer­tains com­men­ta­teurs l’ex­tra­polent, arbi­traire pour que nous jouions Ă  pile ou face pour choi­sir entre deux alter­na­tives. Une piĂšce de mon­naie pos­sĂšde deux faces. Mais une piĂšce de mon­naie pos­sĂšde Ă©ga­le­ment un bord, et lors d’un lan­cer sur 6 000 0,0166 % avec une piĂšce de 5 cents, envi­ron, c’est sur lui que la piĂšce retombe. Il s’agit Ă  peu prĂšs de la chance qu’un ĂȘtre humain a de naĂźtre avec un trouble du dĂ©ve­lop­pe­ment sexuel autre appel­la­tion de l’intersexuation. Presque tous les lan­cers de piĂšces de mon­naie retombent soit sur pile soit sur face — et ces deux pos­si­bi­li­tĂ©s, pile et face, n’existent pas en degrĂ©s ou en mĂ©langes, ou sur un spectre. C’est parce que pile et face sont des rĂ©sul­tats qua­li­ta­ti­ve­ment dif­fé­rents et mutuel­le­ment exclu­sifs. L’exis­tence d’occurrences lors des­quelles la piĂšce retombe sur son bord ne change rien Ă  cet Ă©tat de fait. Pile et face, mal­grĂ© l’exis­tence du bord, demeurent des issues la mĂȘme maniĂšre, le rĂ©sul­tat du dĂ©ve­lop­pe­ment sexuel chez les ĂȘtres humains est presque tou­jours sans ambi­guï­tĂ© mĂąle ou femelle. Le dĂ©ve­lop­pe­ment des ovaires et celui des tes­ti­cules, et donc des femelles ou femmes et des mĂąles ou hommes, sont Ă©ga­le­ment des rĂ©sul­tats qua­li­ta­ti­ve­ment dif­fé­rents qui, pour l’immense majo­ri­tĂ© des humains, s’ex­cluent mutuel­le­ment et ne se pré­sentent pas sous forme de mĂ©langes ou de degrĂ©s. MĂąles ou hommes et femelles ou femmes, mal­grĂ© l’exis­tence de dif­fé­rentes formes d’intersexuation, demeurent des issues de l’intersexualitĂ© est sou­vent Ă©vo­quĂ©e pour ten­ter de brouiller la fron­tiĂšre entre homme et femme par celles et ceux qui plaident en faveur de l’in­clu­sion des femmes trans » dans les sports fĂ©mi­nins et dans d’autres contextes. Mais le trans­gen­risme n’a abso­lu­ment rien Ă  voir avec l’in­ter­sexua­li­tĂ©. L’immense majo­ri­tĂ© des per­sonnes qui reven­diquent une iden­ti­tĂ© trans ou non binaire ne sont pas atteintes par une forme d’intersexuation, leur sexua­tion n’est pas ambigĂŒe. Ce sont les organes sexuels pri­maires, et non l’i­den­ti­tĂ©, qui dĂ©ter­minent le sexe d’une ailleurs, le prin­ci­pal dĂ©faut de l’ar­gu­ment fon­dĂ© sur les organes/caractĂ©ristiques sexuels secon­daires est qu’il confond cause et effet. Sou­ve­nez-vous, les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires sont des Ă©lé­ments ana­to­miques qui se dif­fé­ren­cient pen­dant la puber­tĂ©. Chez les femmes, elles com­prennent entre autres le dĂ©ve­lop­pe­ment des seins, des hanches plus larges et une ten­dance Ă  sto­cker la graisse autour des hanches et des fesses. Chez les hommes, les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires com­prennent une voix plus grave, une taille moyenne plus Ă©le­vĂ©e, une pilo­si­tĂ© faciale, des Ă©paules plus larges, une mus­cu­la­ture accrue et une graisse davan­tage rĂ©par­tie autour de l’ab­do­men. Cepen­dant, ces carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires — bien qu’é­vi­dentes et indis­so­ciables de la façon dont la plu­part des gens per­çoivent les hommes et les femmes —, ne dĂ©fi­nissent pas rĂ©el­le­ment le sexe bio­lo­gique d’une per­sonne. Au contraire, ces carac­té­ris­tiques se dĂ©ve­loppent gĂ©né­ra­le­ment Ă  cause du sexe de l’individu, en consé­quence de dif­fé­rences hor­mo­nales pro­duites par les tes­ti­cules ou les ovaires pen­dant la dif­fé­rentes tra­jec­toires dĂ©ve­lop­pe­men­tales des mĂąles ou hommes et des femelles ou femmes sont elles-mĂȘmes le pro­duit de mil­lions d’an­nĂ©es de sĂ©lec­tion natu­relle, puisque les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires contri­buent dif­fé­rem­ment Ă  l’adaptabilitĂ© Ă©vo­lu­tive des mĂąles ou hommes et des femelles ou femmes. Les femelles aux hanches plus Ă©troites avaient plus de mal Ă  mettre au monde des enfants Ă  grosse tĂȘte, et celles aux hanches plus larges avaient donc un avan­tage Ă©vo­lu­tif. Ce n’é­tait pas le cas pour les mĂąles, ce qui explique en par­tie pour­quoi leurs corps ont ten­dance Ă  ĂȘtre dif­fé­rents. Mais cela ne signi­fie pas que les hanches d’une per­sonne — ou toute autre carac­té­ris­tique sexuelle secon­daire, y com­pris la barbe et les seins — dĂ©fi­nissent son sexe bio­lo­gi­que­ment. Ces carac­té­ris­tiques, bien qu’ayant Ă©vo­luĂ© sous l’ef­fet de pres­sions de sĂ©lec­tion propres Ă  chaque sexe, ne per­mettent aucu­ne­ment de dĂ©fi­nir le sexe bio­lo­gique d’une ana­lo­gies peuvent aider, alors per­met­tez-moi de vous en pro­po­ser une autre. Les motards conduisent des motos et les cyclistes des vĂ©los. Si ces deux vĂ©hi­cules pré­sentent de nom­breuses simi­li­tudes deux roues, un gui­don, une selle, des rayons, etc., ils dif­fĂšrent au moins sur un point fon­da­men­tal. Les motos sont pro­pul­sĂ©es par des moteurs et du car­bu­rant, tan­dis que les vĂ©los sont pro­pul­sĂ©s par des jambes qui pĂ©dalent. Le seul cri­tĂšre per­met­tant de dĂ©ter­mi­ner si un indi­vi­du est un motard ou un cycliste consiste Ă  savoir s’il conduit une moto ou un vĂ©lo. Il s’a­git de la prin­ci­pale carac­té­ris­tique dĂ©fi­ni­tion­nelle des motards et des cyclistes. Cepen­dant, il existe Ă©ga­le­ment de nom­breuses carac­té­ris­tiques secon­daires asso­ciĂ©es aux motards et aux cyclistes. Les motards, par exemple, sont plus sus­cep­tibles de por­ter des vestes en cuir, des jeans et des ban­da­nas. Les cyclistes sont plus sus­cep­tibles de por­ter de l’élasthanne mou­lant. Les motards portent des casques lourds qui pro­tĂšgent toute la tĂȘte et com­prennent un Ă©cran. Les cyclistes portent gĂ©né­ra­le­ment des casques lĂ©gers ne recou­vrant que le des­sus de leur nombre des carac­té­ris­tiques secon­daires des motards et des cyclistes ne sont pas arbi­traires ou for­tuites. À l’ins­tar des carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires des hommes et des femmes, nous pou­vons rat­ta­cher l’u­ti­li­tĂ© des carac­té­ris­tiques secon­daires des motards et des cyclistes Ă  leurs carac­té­ris­tiques pri­maires. Les motards portent des habits rĂ©sis­tants parce qu’ils se dĂ©placent Ă  des vitesses plus Ă©le­vĂ©es. Ils ont donc besoin de vĂȘte­ments de pro­tec­tion en cas d’ac­ci­dent et afin d’attĂ©nuer le refroi­dis­se­ment Ă©olien. En ce qui les concerne, les cyclistes dĂ©ploient un effort phy­sique consi­dé­rable en pĂ©da­lant. Ils doivent mettre en mou­ve­ment leur propre poids ain­si que celui de leur vĂ©hi­cule, ce qui requiert des vĂȘte­ments et des Ă©qui­pe­ments de pro­tec­tion plus lĂ©gers, res­pi­rants et coupe-vent. Et vu qu’ils se dĂ©placent plus len­te­ment, les acci­dents poten­tiels aux­quels ils sont confron­tĂ©s sont moins vio­lents. LĂ  encore, le choix d’un Ă©qui­pe­ment de pro­tec­tion plus lĂ©ger se jus­ti­fie Ă©tant, un indi­vi­du condui­sant une moto, mais habillĂ© d’une com­bi­nai­son en Ă©las­thanne et por­tant un casque lĂ©ger ne devient pas un cycliste ni moins un motard pour la rai­son qu’il par­tage ces carac­té­ris­tiques secon­daires com­mu­né­ment asso­ciĂ©es aux cyclistes. Inver­se­ment, un indi­vi­du Ă  vĂ©lo, mais affu­blĂ© d’un jean et d’une veste en cuir ne devient pas un motard ni moins un cycliste parce qu’il par­tage ces traits secon­daires typiques des motards. De la mĂȘme maniĂšre que ces traits secon­daires ne consti­tuent pas ce qui dĂ©fi­nit un motard ou un cycliste, les carac­té­ris­tiques sexuelles secon­daires ne consti­tuent pas ce qui per­met de dĂ©ter­mi­ner si un indi­vi­du est homme ou femme. ***Mais la bio­lo­gie Ă©tant com­plexe, les gens se laissent faci­le­ment influen­cer par des gra­phiques et des des­sins, sur­tout lors­qu’ils visent Ă  prou­ver ce qu’ils avaient envie de croire de toute façon — comme l’idĂ©e pré­ten­du­ment Ă©man­ci­pa­trice selon laquelle le sexe serait un spectre plu­tĂŽt qu’un sys­tĂšme concept de spectre implique un axe quan­ti­ta­tif et conduit, lors­qu’il est pris au sĂ©rieux, Ă  des conclu­sions pré­ju­di­ciables. Une repré­sen­ta­tion gra­phique par­ti­cu­liÚ­re­ment popu­laire repré­sente le sexe comme une dis­tri­bu­tion bimo­dale simple, avec deux maxi­ma repré­sen­tant la mas­cu­li­ni­tĂ© et la fĂ©mi­ni­tĂ©, autour des­quels la plu­part des gens se situent. Un tweet viral de l’u­ti­li­sa­teur de Twit­ter ScienceVet2, qui compte main­te­nant plus de 17 000 ret­weets, pro­meut ce modĂšle du spectre sexuel bimo­dal Ă  l’aide d’une figure simi­laire Ă  celle com­prend faci­le­ment l’engouement pour ce type de repré­sen­ta­tion elle Ă©taye Ă  notre intui­tion selon laquelle la plu­part d’entre nous se ras­semblent autour de deux pĂŽles, mĂąles hommes et femelles femmes, tout en sug­gé­rant qu’il existe un vaste conti­nuum entre ces deux caté­go­ries. On sup­pose que l’on pour­rait mĂȘme pro­cé­der Ă  diverses mesures afin de dĂ©ter­mi­ner exac­te­ment oĂč nous nous situons sur ce une fois, tout cela semble trĂšs pro­gres­siste en thĂ©o­rie. Mais en pra­tique, les consé­quences de cette repré­sen­ta­tion sont rĂ©gres­sives, Ă©tant don­nĂ© que les cri­tĂšres de la mas­cu­li­ni­tĂ© et de la fĂ©mi­ni­tĂ© invo­quĂ©s par les sec­ta­teurs de la figu­ra­tion spec­trale du sexe seront nĂ©ces­sai­re­ment des sté­rĂ©o­types sexistes, que nos grands-parents auraient recon­nus comme la figure adap­tĂ©e ci-des­sous, le mĂąle A est-il plus » mĂąle que le mĂąle B ? La femelle D est-elle plus » femelle que la femelle C ? Pen­dant des dĂ©cen­nies, nous avons Ă  juste titre ensei­gnĂ© Ă  nos enfants que ce type de logique Ă©tait insul­tant et nui­sible — qu’une fille aux traits mas­cu­lins Ă©tait tout autant une fille que son amie dont le phy­sique cor­res­pon­dait davan­tage au sté­rĂ©o­type fĂ©mi­nin. Que l’axe des abs­cisses de la figure serve Ă  Ă©va­luer la mor­pho­lo­gie des organes gĂ©ni­taux ou un amal­game de traits ou de com­por­te­ments sexuels secon­daires, le dia­gramme sug­gĂšre tou­jours que les hommes grands, agres­sifs, avec une barbe Ă©paisse, une voix grave, un gros pĂ©nis et un taux de tes­to­sté­rone Ă©le­vĂ© sont plus » mas­cu­lins, plus hommes, que les hommes petits, avec une per­son­na­li­tĂ© plus douce, rĂ©pon­dant Ă  la des­crip­tion inverse. De la mĂȘme maniĂšre, les femmes ayant des seins plus gros, un rap­port taille-hanche plus fĂ©mi­nin » et une pilo­si­tĂ© plus faible seraient consi­dé­rĂ©es comme plus » fĂ©mi­nines, plus femmes, que les femmes aux petits seins, moins gal­bĂ©es et plus cette pers­pec­tive du spectre sexuel vous semble ter­ri­ble­ment simi­laire Ă  celle d’une brute de cour de rĂ©crĂ©a­tion, c’est parce que tel est effec­ti­ve­ment le cas. Ima­gi­nez le scé­na­rio sui­vant James, 16 ans, est un gar­çon trĂšs effé­mi­nĂ©. Au lycĂ©e, il est vic­time d’un har­cÚ­le­ment inces­sant en rai­son de son appa­rence et de ses maniĂšres fĂ©mi­nines. Ses cama­rades de classe le taquinent Quoi, tu es une fille ? ». Enten­dant cela, l’enseignant consulte son dia­gramme du spectre sexuel et rĂ©pond Ă  haute voix peut-ĂȘtre ».En outre, une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale sur un nour­ris­son inter­sexuĂ© on parle par­fois de muti­la­tion gĂ©ni­tale inter­sexuĂ©e pour­rait modi­fier la posi­tion d’un indi­vi­du sur ce spectre sexuel pseu­dos­cien­ti­fique. Un parent pour­rait alors ĂȘtre ten­tĂ© d’op­ter pour d’autres inter­ven­tions chi­rur­gi­cales cor­rec­tives », par­fois en contra­dic­tion avec le vĂ©ri­table sexe bio­lo­gique gona­dique du nour­ris­son, afin de rendre son enfant davan­tage homme ou femme — en tout cas idĂ©el­le­ment » dans son esprit. Cela Ă©tant, force est de recon­naĂźtre que la plu­part des dĂ©fen­seurs de la thĂ©o­rie du spectre sexuel dĂ©sap­prouvent le fait d’opĂ©rer les enfants inter­sexuĂ©s et Ă  juste titre, selon moi. Le pro­blĂšme, c’est qu’ils ne tiennent pas compte de la façon dont leurs doc­trines peuvent encou­ra­ger de telles croyance que vĂ©hi­cule la pseu­dos­cience du spectre sexuel — Ă  savoir que le sexe d’une per­sonne est impos­sible Ă  dĂ©ter­mi­ner de maniĂšre dĂ©fi­ni­tive — pos­sĂšde Ă©vi­dem­ment un attrait intrin­sĂšque pour celles ou ceux qui sont dĂ©jĂ  aux prises avec des pro­blĂšmes liĂ©s Ă  leur iden­ti­tĂ©. Il est valo­ri­sant d’i­ma­gi­ner que l’on puisse avoir un contrĂŽle sur quelque chose d’aus­si fon­da­men­tal que le sexe. L’article Sex Rede­fi­ned Le sexe redé­fi­ni », paru en 2015 dans la revue Nature et rĂ©di­gĂ© par la Dr Claire Ains­worth, pro­mo­trice de la thĂšse du spectre sexuel, se ter­mine sur le para­graphe suivant “Mon sen­ti­ment est que, puisqu’aucun para­mĂštre bio­lo­gique ne prend le des­sus sur tous les autres, en fin de compte, l’i­den­ti­tĂ© de genre semble ĂȘtre le para­mĂštre le plus rai­son­nable”, explique Vilain. En d’autres termes, si vous vou­lez savoir si une per­sonne est un homme ou une femme, il est peut-ĂȘtre pré­fé­rable de lui poser la question. »Le Dr Éric Vilain, cli­ni­cien et direc­teur du Centre de bio­lo­gie basĂ©e sur le genre de l’u­ni­ver­si­tĂ© de Cali­for­nie Ă  Los Angeles, affirme que, puisque le sexe bio­lo­gique ne sau­rait ĂȘtre rĂ©duit Ă  un para­mĂštre bio­lo­gique » ce qui est faux, alors nous devrions aban­don­ner la prise en compte du sexe au pro­fit de celle de l’identitĂ© de genre, entiÚ­re­ment sub­jec­tive. Cette conclu­sion est ahu­ris­sante, notam­ment parce que, mĂȘme si la thĂ©o­rie du spectre sexuel Ă©tait exacte, il ne s’ensuivrait nul­le­ment que l’on peut arbi­trai­re­ment choi­sir oĂč l’on se situe sur le spectre. En outre, dans l’in­ter­pré­ta­tion que fait Ains­worth des affir­ma­tions de Vilain, nous consta­tons un glis­se­ment assez gros­sier entre l’af­fir­ma­tion selon laquelle le sexe serait un spectre et l’af­fir­ma­tion beau­coup plus extrĂȘme selon laquelle le sexe serait arbi­traire et insi­gni­fiant. Comme si n’importe qui pou­vait, grĂące au pou­voir de l’imagination et au moyen d’une simple affir­ma­tion, inven­ter — ou dĂ©ci­der de — sa bio­lo­gie. Quel incroyable pou­voir les humains s’arrogent-ils. Si seule­ment il exis­tait. Cer­tains mili­tants pour les droits des per­sonnes trans » se demandent pour­quoi des gens comme moi se foca­lisent sur une ques­tion dont les enjeux semblent si faibles. En rĂ©a­li­tĂ©, les enjeux sont consi­dé­rables si l’i­dĂ©e du sexe bio­lo­gique peut ĂȘtre inva­li­dĂ©e dans le domaine de la com­pé­ti­tion spor­tive, lĂ  oĂč les dif­fé­rences entre les hommes et les femmes sont les plus Ă©vi­dentes, alors le com­bat contre la pseu­dos­cience du sexe spec­tral est sans doute per­du d’avance dans tous les autres domaines — de l’ad­mis­sion des hommes dans les pri­sons pour femmes et les centres d’aide aux vic­times de viols, Ă  la faci­li­ta­tion de la chi­rur­gie [dite, men­son­gÚ­re­ment, NdT] de chan­ge­ment de sexe pour les Ă©co­liers. Ain­si que Tho­mas Sowell le for­mule suc­cinc­te­ment dans son livre The Quest for Cos­mic Jus­tice, une socié­tĂ© ne peut sur­vivre que lorsque la diver­gence entre les thĂ©o­ries qui y pré­valent et l’immuable rĂ©a­li­tĂ© est minime. Pour­tant, il est peu pro­bable que les thĂ©o­ries de l’é­ga­li­tĂ© soient rĂ©exa­mi­nĂ©es — ou exa­mi­nĂ©es pour la pre­miĂšre fois — lors­qu’elles servent de base au sen­ti­ment gri­sant d’ĂȘtre mora­le­ment supé­rieur Ă  une “socié­tĂ©â€ ignorante. »Les dĂ©fen­seurs de la repré­sen­ta­tion spec­trale du sexe avaient sans doute de bonnes inten­tions en l’élaborant. AprĂšs tout, qui s’opposerait Ă  une expli­ca­tion de la bio­lo­gie humaine qui puisse vali­der toutes nos per­cep­tions chan­geantes de nous-mĂȘmes ? Mais il devrait ĂȘtre Ă©vident qu’ils ont créé une thĂ©o­rie erro­nĂ©e de la bio­lo­gie qui fal­si­fie la nature humaine et nuit aux indi­vi­dus vul­né­rables. Lorsque l’on tente d’at­teindre l’é­ga­li­tĂ© et la jus­tice en fal­si­fiant la rĂ©a­li­tĂ©, l’i­né­ga­li­tĂ© et l’in­jus­tice ne sont jamais Ă©li­mi­nĂ©es, elles sont sim­ple­ment WrightTra­duc­tion Nico­las Casaux Depuis 2017 La French Touch vous propose des vĂȘtements et accessoires originaux créés avec humour et amour aussi. Chaque jour nous faisons tout pour remplir votre quotidien de bonne humeur avec des t shirts, sweatshirts et accessoires crĂ©atifs. Tous nos produits sont imprimĂ©s de façon artisanale dans notre atelier situĂ© dans le sud de la France. Nous accordons une grande importance Ă  la qualitĂ© de nos produits en utilisant du coton 100% bio et des imprimantes haut de gamme. La French Touch c’est Beaucoup d’humour, un savoir faire Français avec des produits de qualitĂ© respectueux de l’environnement et toute une Ă©quipe Ă  votre service pour vous satisfaire ! Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse AllĂ©e des EmbrumesPage 1 sur 1[Habitation] Cave In HellAntoni LondubatGryffondor [Habitation] Cave In HellAntoni Londubat, le Jeu 6 Mar - 2113 ______________________________Voici l'habitation Appartement de Malena peut poster dĂšs Ă  Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Mar 18 Mar - 1109 ___________________________Petit appartement situĂ© au dernier Ă©tage, au 15Ăšme , d’un immeuble dĂ©cadent. Les escaliers s’amusent, d’ailleurs vous pourrez entendre le rire dans un grincement rĂ©gulier, oui ils s’amusent Ă  vous faire croire que vous ĂȘtre trop lourd, qu’ils vont cĂ©der sous le faible poids de vos rĂȘves et se dĂ©truire sous vos pieds. 15Ăšme Ă©tage. Vous ne pouvez pas vous tromper, il n’y a qu’une seule porte, il porte le n°45. Je ne ferai aucun commentaire sur l’intĂ©rieur de l’appartement. Vous pourrez y voir ce que vous voulez. Imaginez seulement un bordel sans nom, des livres Ă  foison et de toute sorte Du Conte de fĂ©e, au manuel de magie noire. Sinon, des choses, des choses, des choses, des choses, et encore des choses. Et une fenĂȘtre qui mĂšne sur les toits. Une fenĂȘtre pour s’envoler dans la nuit. La porte n'est jamais verrouillĂ©e. Vous pouvez y venir quand bon vous semble. Mais attention, cet appartement vous prendra un peu de vous. ___________________________ Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Mar 18 Mar - 1908 [Pv - Aby]Et maintenant, je vous le dis, ce que vous preniez pour de la folie, n’était en rĂ©alitĂ© qu’une hyper acuitĂ© des sens. Et maintenant, je vous le dis, un bruit dĂ©licat, Ă©touffĂ© comme enveloppĂ© dans du coton vint Ă  mes oreilles. C’était le murmure des pas du chat. Il bondissait de cheminĂ©e en cheminĂ©e, sur les toits de l’allĂ©e des embrumes, dĂ©fiant l’apesanteur des bas-fonds Ă  laquelle les gratte-ciels, longs et dĂ©charnĂ©s et dĂ©formĂ©s, bosselĂ©s et cabossĂ©s, Ă©corchĂ©s ne pouvaient eux-mĂȘmes rĂ©sister. Approche petit chat des rues, approche. La nuit douze au treiziĂšme jour semblait longue, longue, longue, comme un dĂ©sert. En regardant par la fenĂȘtre, j’avais l’impression que tout Ă©tait figĂ©, que le paysage s’était arrĂȘtĂ©, comme engluĂ© dans une toile d’araignĂ©e. MĂȘme si de temps en temps, ici et lĂ , un bruit !,juste un bruit qui se dĂ©battait et finissait par s’écraser par Ă©cho contre les dĂ©bris d’immeubles, vĂ©ritables tombeaux vivants qui jonchaient la ruelle des embrumes, vĂ©ritables tombeaux d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards dĂ©senchantĂ©s. Je quittais brusquement la fenĂȘtre et me dirigeais vers la grande table campĂ©e en plein de milieu de la grande piĂšce. Je remontais les manches de ma chemise blanche. J’avais ouvert les deux-trois premiers boutons du haut pour faire descendre la tempĂ©rature de mon corps qui montait en degrĂ©s dĂšs qu’Il me revenait Ă  l’esprit. J’adorais la chaleur et sentir un braisier m’envahir. J’avais l’impression de pouvoir cracher du feu. Seulement,Cette chaleur, Cette chaleur, Non. Elle me rendait nerveuse,et me savoir nerveuse me rendait encore plus dĂ©testais sentir en moi une once de faiblesse. Rah. Je jetais le livre de potion de rage et le repris aussitĂŽt, aplanissant les pages de mes mains presque tremblantes. Je devais me dĂ©barrasser de cette faiblesse
 - Ne m’en veux pas Ed. », murmurais-je d’un sourire carnassier. Je feuillais le gros bouquin de potion que j’avais miraculeusement rĂ©ussi Ă  poser sur la table remplie d’ingrĂ©dients, et cherchais la prĂ©paration de la potion. Tout en lisant, et de nulle part, je sortis une cigarette que j’allumais façon cow-boy. Une lĂ©gĂšre secousse vibra alors dans la grande montait les escaliers. Elle Ă©tait pile Ă  l'heure. Je recrachais un nuage de fumĂ©e. - AAAAAAAH !, m’exclamais-je rageusement sur un Ă©niĂšme livre qui ne contenait toujours pas la bonne potion –et que je venais de lancer dans le couloir, tout prĂšs du visage de mon invitĂ©. - Entre, c’est ouvert ! , lui lançais-je sans pour autant lui prĂȘter une quelconque attention visuelle lorsqu’elle passa le Ah ma chĂšre Aby, tu as grimpĂ© jusqu'ici ! Je suis si contente que tu ais pu venir ! Ca faisait si longtemps ! avais-je dit tendrement en la regardant enfin dans les yeux. Sauvage, rebelle, angĂ©lique. La jeune femme n'avait rien perdu de son charme. Et ses yeux que je jalousais depuis notre premiĂšre rencontre... je rĂ©agis avant d'ĂȘtre emportĂ© par un flot de nostalgie. - Tiens prends ça s’il te plait ! et sans attendre son consentement, je la noyais sous une grosse pile de livres que je venais de tirer d’un coin de mon pris d’autres gros bouquins - Aide-moi Aby tu veux, et les posais avec un tel fracas sur ce qui me servait d’atelier de potion,qu’une avalanche de poussiĂšre s’élevajusqu’au plafond. Je vous avais dit que j’étais nerveuse ? Je l’étais en effet. Tu veux une pomme Aby ? » lui proposais-je gentiment, En lui servant,Charmeuse,et souriante,tout un panier de pommes rouges qui depuis plusieurs heures,baignaient dans l’Elixir d’Euphorie que j'avaissoigneusement peut-ĂȘtre la seule maniĂšre de la persuader de m’aider Ă  empoisonner ce cher professeur Edward F. Fitzgerald sans qu'elle ne pose trop de question. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Ven 2 Mai - 1557 Malena Kane...Je la croyais disparue dans la nature, ou dans la raison. Je ne sais pas. Je ne m'attendais certes pas Ă  la voir resurgir abruptement mais. Cela ne m'Ă©tonnait pas dans le fond. J'avais l'impression de n'avoir jamais coupĂ© contact avec elle. Simplement on s'Ă©tait perdue de vue. Comme si elle faisait partie d'une certaine couche de la rĂ©alitĂ© qui ne m'Ă©tait pas constamment visible. Des fois apparente, longtemps quels mystĂšres as-tu Ă©lucidĂ© depuis que nous inspections scrupuleusement le ChĂąteau, dĂ©voreuses d'Ă©nigmes que nous Ă©tions ?Ou est-ce des mystĂšres que tu as laissĂ© derriĂšre toi car tu traĂźnes Ă  ta suite tĂ©nĂšbres et des Embrumes. Je l'avais lu sur le papier, lettres noires encre de chine sur parchemin jauni. Un sourire pour tout ce que cela pouvait dire d'elle. L'AllĂ©e des Embrumes. Cela paraissait parfait. dans l'une des ruelles adjacentes du Chemin de Traverse. Impossible de louper l'AllĂ©e, on peut la retrouver rien qu'Ă  l'odeur. Comment ce quartier peut-il ĂȘtre si dĂ©labrĂ© avec toute la puissance qu'il renferme ? Certes les charlatans sont plus nombreux que les honnĂȘtes marchands ici bas. Pourtant il y avait de l'argent qui passait ici. De sacrĂ©s sommes Ă  ce qu'on disait. Pas moyen de restaurer un peu, de rendre l'endroit vivable ?Toujours Ă©tait-il. Cela donnait un genre. Une atmosphĂšre particuliĂšre, un je ne sais quoi. Attrayant. Merlin, si on faisait abstraction des oĂč je me trouvais, dĂ©sormais assez Ă©loignĂ© du Chemin, on aurait pu dĂ©posĂ© un cadavre que l'odeur aurait cachĂ© sa que c'Ă©tait pour recurvite, c'Ă©tait si compliquĂ© ?L'air devenait ensuite respirable. Peut-ĂȘtre n'avait-ce Ă©tĂ© que l'odeur de l'apothicaire du coin ? MacĂ©ration de viscĂšres ? NausĂ©es. Je ne voulais plus y repenser. L'air est frais maintenant. Une deux. cet immeuble lĂ , qui paraissait poussĂ© de travers. Les murs Ă©taient si vieux que mĂȘme rester droit Ă©taient trop durs, ils se courbaient lĂ©gĂšrement. LĂ©zardes sur les cloisons grises. Qui s'Ă©levaient haut dans le ciel. Combien d'Ă©tages ? Je les comptais soigneusement. 15. Malena Ă©tait tout en haut. Les escaliers grinçaient. Pendant quinze Ă©tages, chaque marche me saluait de son soupir particulier. Je fis des pauses oui pendant mon ascension. Quelle honte. Dire qu'avant, avant. Je n'avais jamais montĂ© autant de marches. Je tenais ma flĂšche de cristal serrĂ©e contre moi, pour la protĂ©ger contre le vol et la crasse. J'aurais pu jouer la tĂ©mĂ©raire et filer jusqu'au quinziĂšme avec elle mais la cage d'escalier Ă©tait si Ă©troite et mon balai flambant au loin, le numĂ©ro 45, sous le voile blanc dont mes yeux Ă©taient recouverts. L'effort vous comprenez. J'avais un peu le souffle court. Gosses on s'Ă©clipsait partout, par n'importe quel moyen, sans effort. De vrais courants d'air. Qui t'es maintenant Aby si t'es mĂȘme plus un courant d'air ?RĂąle Ă©nervĂ©. Et le livre projetĂ© qui va avec. PassĂ© Ă  quelques centimĂštres de mon visage avant de s'Ă©craser par terre dans un bruit qui en disait long sur son poids. Un peu choquĂ©e, secrĂštement heureuse de constater que mon amie n'avait pas changĂ©, je la cherchais au milieu du bric-Ă -brac. S'il n'y avait pas eu tout ces livres, j'aurais pu me croire chez Entre, c’est ouvert ! Ouvert ouvert, c'Ă©tait vite dit. Certes la porte n'Ă©tait pas fermĂ©e mais les divers objets qui me cernaient, parfois empilĂ©s, me dissuadaient d'entrer presque plus sĂ»rement qu'une porte fermĂ©e Ă  double tour. Comment passer sans dĂ©clencher l'apocalypse ? Je dĂ©collais doucement sur ma flĂšche, prenant garde Ă  ne renverser aucune pile. Trouvant un endroit relativement dĂ©gagĂ© j'y atterrissais et repris mon balai bien en main, cette fois pour protĂ©ger l'environnement d'un coup qui mettrait Ă  mal l'ordre tout relatif qui y instigatrice de cet ordre, m'accueillait avec cet air que je ne connaissais que trop bien. Elle avait quelque chose derriĂšre la tĂȘte, je pouvais le sentir mĂȘme aprĂšs toutes ces Ah ma chĂšre Aby, tu as grimpĂ© jusqu'ici ! Je suis si contente que tu ais pu venir ! Ca faisait si longtemps !- Une Ă©ternitĂ©! rĂ©pondis-je avec un sourire mordant. Je me mĂ©fiais un peu je crois mais j'Ă©tais surtout contente moi aussi d'avoir pu effectivement Malena n'attendit pas pour me mettre Ă  profit. A peine posais-je mon balai contre le mur que je reçus une pile de livres tandis qu'elle mĂȘme, s'en servait une part —mais d'oĂč les sortait-elle ? avant de se diriger vers une table amĂ©nagĂ©e semblait-il pour la rĂ©alisation de ? Je n'eus pas le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  la question qu'elle me tenait une pomme. Je la pris machinalement tout en me penchant sur son atelier improvisĂ©. Croquant Ă  pleine dent dans le beau fruit rouge, je cherchais quelques indices sur la raison de ma prĂ©sence ici. Car ce n'Ă©tait pas juste pour me voir que Malena m'avait invitĂ©. DĂ©duction des plus Les affaires reprennent on dirait ! m'exclamais-je avec un enthousiasme qui ne me parut pas mĂȘme suspect. Et pourtant je me sentais pleine d'une joie et d'une Ă©nergie inexpliquĂ©e, qui grandissaient en moi comme mon oeil se faisait plus vif, ma voix Superbe! commentais-je en lisant le titre du premier ouvrage de ma pile, "Empoisonneurs cĂ©lĂšbres et leurs mĂ©thodes". Je gloussais en le feuilletant, une fois dĂ©barrassĂ©e des autres que j'avais posĂ© Ă  cĂŽtĂ© de ceux de Malena. Il y en a des choses intĂ©ressantes, dommage que je n'ai personne sur qui tester ! Je posais l'ouvrage et regardais Malena, mais j'imagine que toi tu as ton idĂ©e ? Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Sam 17 Mai - 023 En me rĂ©veillant ce matin dans les dortoirs des Serdaigle, au sortir de rĂȘves agitĂ©s, j’avais compris que moi, Malena Kane, je n’étais pas qu’un.Mais plusieurs !J’étais homme, j’étais femme. Et aujourd’hui, oui aujourd’hui, ça me donnait le vertige. Cette sensation d’exister sous plusieurs formes me donnait le vertige. Peut-ĂȘtre que demain, ça ne serait plus le cas. Peut-ĂȘtre que demain
 oui, demain, ça ne sera plus le cas. Mais ce matin, et mĂȘme si j’avais eu dĂ©jĂ  conscience de cette vĂ©ritĂ©, ce matin, j’en avais peur. J’avais donc quittĂ© l’école, oubliant les cours, et j’avais passĂ© toute l’aprĂšs-midi sous mon lit, dans l’appartement de Malena Kane, mon autre moi, ou c’était moi son autre miniature. Il y avait quelques temps que je n’y Ă©tais pas retournĂ©, sous mon lit. En me glissant sous le sommier, je me doutais pourtant qu’il serait compliquĂ© pour moi de m’endormir. Mais je ne comptaispas dormir, et je n’ai pas dormiJ’avais seulement ressenti un besoin le besoin d’étouffer les mouvements de mon Ăąme, d’étouffer le trop plein d’images, des images en rafale qui me secouaient comme un bateau titubant sur les vagues. J’avais ressenti le besoin de me retirer sur une berge, et de laisser la source sensible de mon ĂȘtre s’écouler comme une riviĂšre, s’écouler sans m’emporter. Et sous mon lit, les rĂȘves n’avaient plus assez d’espaces pour respirer, ou pour voyager dans une chambre comme s’ils voyageaient Ă  travers les mondes. Sous mon lit, les rĂȘves n’avaient pas assez d’oxygĂšne pour faire de leurs braises, un incendie onirique. Un incendie onirique !J’ignorais combien de temps j’y Ă©tais restĂ© pour cesser d’exister, Ă  n’écouter que les craquements du plancher. Les rideaux Ă©taient tirĂ©s afin d’empĂȘcher la lumiĂšre du jour d’entrer, et mes paupiĂšres Ă©taient Ă©galement fermĂ©es pour Ă©viter Ă  mes yeux de subir les innombrables petites lumiĂšres colorĂ©es qui scintillent d’ordinaire dans le noir. Longtemps,Que je suis lĂ AprĂšs ce long temps, je commençais enfin Ă  toucher cette paix intĂ©rieure que je recherchais. Elle ressemblait Ă  une lumiĂšre tamisĂ©e, douce, chaude, et je m’approchais pour me laisser absorber par elle, et disparaitre sous mon lit, et rester cacher de la surface de la Terre. Oui, je commençais
je m’approchais
 je la senta
 PAM, PAM !!!! J’ouvrais les yeux, brutalement, Tu te prends pour une larve dans une chrysalide LĂ©na ? Allez sors de lĂ  petit papillon, j’ai besoin de toi » en sachant pertinemment qui venait me sortir de mon hibernation. Ce qui » repartait vers le salon. On entendait presque les fondations de l’immeuble trembler tant il y avait d’énergie dans chacun de ses pas. Allez grouille LĂ©na, le temps n’attend pas ! » me cria-t-elle, de l’autre cĂŽtĂ© de la porte tandis que je sortais de sous mon lit. Je tirais les rideaux. La nuit Ă©tait tombĂ©e. Une nuit qui ressemblait Ă  une nuit sur l’allĂ©e des embrumes. A croire, que c’était elle qui colorait la nuit, et non pas l’inverse. J’attrapais ma veste et fit tomber par la mĂȘme occasion mes comics et le CD Electric Warrior de Comme cet appartement, ma chambre Ă©tait dans un bordel monstre. Une des choses que je tenais de Malena Kane, cousine de ma mĂšre. LĂ©na ! » Ă©tait donc le surnom que ma grande cousine avait dĂ©cidĂ© de m’attribuer. Bref, j’enfilais ma veste pour couvrir une longue chemise foncĂ©e et froissĂ©e au col. J’arrivais discrĂštement dans ce qui pourrait ĂȘtre un semblant de salon. Sur la grande table, des ustensiles de potion, des gros livres, des restes d’animaux
 Malena tramait quelque chose de pas nette. Rien de bien surprenant jusqu’ici. La prĂ©sence dans l’appartement d’une jolie et jeune demoiselle, l’était un peu plus. Surtout que la demoiselle se comportait Ă©trangement -un sourire trop sourire, une apparente euphorie non contrĂŽlĂ©e...-Qu'est-ce que...-Tiens prends une pomme LĂ©na, elles sont dĂ©licieuses, rĂ©torqua aussitĂŽt Malena en me tendant l'un des fruits - que j'attrapais sans broncher. LĂ©na, reprit Malena alors que je croquais dans la pomme, je te prĂ©sente Aby, une amie de longue date ! Elle est venue aider. Aby, je te prĂ©sente LĂ©na, la fille de
, Malena s’arrĂȘta, et me regarda avec un soupçon de gĂȘne qui ne dura qu’une microseconde, puis elle sourit, ...de ma cousine. » Je lui rendis un faible sourire, et saluais la jeune femme qui avait des yeux Ă  couper le souffle. - EnchantĂ© mademois- –oui enfin, comme je te le disais Aby, j’ai en effet trouvĂ© un cobaye pour tester un petit poison de mon soin. - C’est qui ? Me risquais-je Ă  demander, - Edward Fitzgerald. - Le professeur de Poudlard ? - Oui. Bouffe ta Ah ? - Bouffe ta pomme ! J’obĂ©is. Plus je croquais dedans, plus
 plus
 je ne saurais expliquer ce que je ressentais
 de l’excitation ? Une vague de chaleur qui montait, montait, montait...- C’est une vieille connaissance. Mais, et Ă  mon plus grand regret, je ne peux pas rester, le boulot m’appelle. Aussi, Vous allez faire la prĂ©paration pour moi. Vous n’avez qu’à suivre le bouquin... –elle montrait une page en particulier tandis que la vague de chaleur continuait de monter, provoquant des centaines de vibrations dans toutes les parties de mon corps- Surtout, ne perdez pas le chat, c'est trĂšs important. Bref, une fois que ça sera fait, LĂ©na tu l’apporteras Ă  ton professeur, d’accord ? Elle nous regardait Ă  tout de rĂŽle avec son sourire charmeur
 son si beau sourire auquel on ne pouvait rien refuser. TrĂšs bien, je file alors ! Elle prit ses affaires, et se tourna vers son amie, Aby je suis contente de t’avoir vue, on pourra prendre un cafĂ© un de ces jours ! Et, dit-elle en me montrant du coin de l’Ɠil, t’en fais pas, tu vas bien t’amuser, LĂ©na est aussi folle
 fou
 folle bref, aussi timbrĂ© que moi, finit-elle avec un clin d’Ɠil. Elle filait sur le seuil de la porte, et, se retourna une derniĂšre fois, s’appuyant, dans une posture trĂšs sexy, sur l’embouchure de la porte, Mr. Holmes, me dit-elle avant de se tourner vers Aby avec un sourire amusĂ©, Mr. Watson. Enfin, elle disparut, nous laissant en tĂȘte Ă  tĂȘte. Mais il n'y avait aucun silence...car dans mon crĂąne rĂ©sonnait des bruits par milliers, des bruits Ă©lectrisants ! - Elle a bien dit, "faites attention au chat", non ? M'enquis-je, un brin troublĂ©, ou pas. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Mar 27 Mai - 1848 Regardais Malena... Pour cela il aurait fallu qu'elle soit encore lĂ . Me rĂ©pondre ? Non c'Ă©tait trop prĂ©visible comme attitude hein, Malena ?Alors tu avais dĂ©jĂ  disparu, lorsque je te l'ai posĂ© cette question. Mon regard n'avait su attraper le tien avant que tu ne t'envoles, il retournait Ă  tes livres. Les titres, les titres je les murmurais doucement, comme pour les goĂ»ter. Oui ce jour-lĂ  tout avait un goĂ»t particulier. Et tandis que sur mes lĂšvres je sentais ce doux parfum sucrĂ©, enivrant de l'interdit, je ne pouvais rĂ©primer de petits poison, vraiment ?Jouons Ă  cela parlait. Pourquoi donc ? A qui ? Je n'avais pu personne d' elle-mĂȘme ? L'idĂ©e me fit sourire. Ou peut-ĂȘtre ne parlait-elle pas Ă  une personne, ce qui ne m'aurait guĂšre Ă©tonnĂ©e. M'man faisait ça aussi, taper la causette avec ses livres donc Ă©taient drĂŽlement amusants. Je me passionnais pour Poisons Ă  mettre dans toutes les poches, dont les illustrations Ă©taient particuliĂšrement Ă©clairantes. A la page de la strychnine, un personnage en traits fins Ă©tait agitĂ© de spasmes fort rĂ©alistes, d'aprĂšs le texte dĂ» Ă  la stimulation exacerbĂ©e du systĂšme nerveux. Les mouvements grotesques de la victime, peu avant sa mort par asphyxie, m'arrachĂšrent des Ă©clats de rire. Quelqu'un entrait dans la piĂšce. Malena oui, de retour, mais pas seulement. Une jeune... je n'en Ă©tais plus sĂ»re. Je le regardais, toujours aussi joyeuse, contente de cette nouvelle rencontre pour le moins intrigante. Je le scrutais et il m'apparaissait il. Un visage fin certes, des lĂšvres rosĂ©es, des yeux de biche oui, un regard clair qui lui donnait un air de princesse des cieux. Et son corps, mince et Ă©lancĂ©, et sa prĂ©sence, si douce. Il Ă©tait jolie oui, beaucoup, pourtant il. Pourquoi il ? Parce que. Je ne saurais l'expliquer clairement. J'Ă©tais juste habituĂ©e Ă  regarder les gens. Chez ce garçon aux apparences fĂ©minines, il y avait tout de mĂȘme des traits masculins. Le nez, les oreilles pas assez petites, pas assez ronde peut-ĂȘtre. IndĂ©niablement homme, la pomme d'Adam et le torse qui se devinait sous la chemise. C'Ă©tait perturbant et cela m'amusait Ă©normĂ©ment. De m'ĂȘtre fait bernĂ©e, d'avoir doutĂ©. Et ce qui m'amusait encore plus, c'Ă©tait que mĂȘme si en cet instant je sentais que c'Ă©tait il, m'aurait-il dit qu'il Ă©tait elle que je l'aurais cru me faisait penser Ă  Stuart un peu. A mi-chemin entre deux souriais garçon semblait quelque peu perdu dans cet environnement sens-dessus-dessous, oĂč siĂ©geait ça et lĂ  attirails pour empoisonnement. Malena lui proposa lui aussi une pomme, nous prĂ©senta rapidement. "LĂ©na, la fille de
" La fille vraiment ? Mon sourire s'agrandit. Je m'Ă©tais finalement trompĂ©e il fallait croire. Cette LĂ©na Ă©tait un trompe-l'oeil vivant. LĂ©na d'ailleurs... comme dans Malena. Cela aussi Ă©tait LĂ©na avait laissĂ© sa phrase en suspens un furtif instant de doute. "...de ma cousine." J'avais beau l'avoir connu petite, l'idĂ©e que la brune ait une famille me paraissait surrĂ©aliste. Elle Ă©tait si libre qu'il m'Ă©tait improbable qu'elle ait des attaches, quelles qu'elles soient. Cette LĂ©na en Ă©tait d'autant plus Ă©nigmatique. Est-ce que tous les membres de la famille Kane Ă©tait ainsi ? De prĂ©nom semblable, et toujours cet air de ne pas ĂȘtre complĂštement lĂ  ? A moitiĂ© dedans, Ă  moitiĂ© brĂšves explications, je retenais le nom d'Edward Fitzgerald. Edward, charmant homme qu'il devait ĂȘtre pour accepter de nous servir de cobaye. Pourquoi donc voulait-il mourir ? Enfin les raisons de son suicide Ă©taient sans importance aprĂšs tout, ce qui me plaisait c'Ă©tait de pouvoir lui concocter la mort. C'Ă©tait si excitant! J'avais hĂąte de commencer, tellement hĂąte. Mon sourire se fit Ă©clatant pour Ma LĂ©na tandis qu'aprĂšs une derniĂšre petite manipulation elle nous salua, l'autre LĂ©na et moi, et disparut. Elle partait alors que nous allions passer au plus amusant, dĂ©cidĂ©ment je ne la comprenais pas. Son dĂ©part prĂ©cipitĂ© et inexpliquĂ© devait-on la croire quand elle disait qu'elle avait du travail ? me laissa quelque peu perplexe, une perplexitĂ© trĂšs gaie cela dit. Nous avions l'appartement pour nous seules! Ou seuls ? Malena avait tant alternĂ© le masculin et le fĂ©minin que je ne m'y retrouvais plus. Et de la documentation de qualitĂ© sur les poisons en plus de ça!- Elle a bien dit, "faites attention au chat", non ?- Je ne sais pas. Je crois qu'elle a dit qu'il Ă©tait important... Je ris, tout cela Ă©tait absurde mais fort plaisant. - Comment nous a-t-elle appelĂ© avant de partir ? Sans attendre je me plongeais dans la lecture de cette page qu'elle nous avait dĂ©signĂ©. Potion Vive-Loup, lis-je Ă  voix haute. A pour effet l’exact contraire du tue-Loup... Je passais sous silence ce qui ne nous intĂ©ressait pas. ... ne se conserve pas plus de soixante douze heures. Cependant, si jamais il n’est pas utilisĂ© sur un hybride », cela donnerait un poison mortel qui tue celui qui l’ingurgite dans les soixante douze levais le nez du bouquin, posant mon regard sur celui de ce Elle lui en veut Ă  ton prof, pour lui offrir une agonie si lente! moins cela sonnait Ă  mes oreilles comme une hilarante plaisanterie. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Sam 9 AoĂ» - 015 - Elle lui en veut Ă  ton prof pour lui offrir une agonie aussi lente, plaisante Ă©trangement la jeune femme, ce qui me fait Ă©galement et bĂȘtement rire de concert. Ha, ha. On a bien ri ainsi pendant plusieurs longues secondes, ou plusieurs minutes, je ne saurai le dire, Ă  faire voler nos voix enjouĂ©es dans le silence mornes de la ruelle des embrumes comme des enfants qui s’amusent Ă  lancer des pierres pour dĂ©chainer une eau trop tranquille. Je me souviens uniquement m’ĂȘtre arrĂȘtĂ©, car happĂ© par le regard multicolore de ma partenaire, comme si je venais juste de le remarquer, et Ă  avoir rĂ©flĂ©chit Ă  ce phĂ©nomĂšne un bref instant, avant de me bidonner de nouveau. - Malena aime bien
 ah, ah remuer le couteau dans la plaie, oui, ah, ah, elle aime bien remuer le couteau dans la plaie, je rĂ©ponds aprĂšs un moment de calme en mimant avec des gros yeux le geste d’un couteau qui se plante et se plante encore dans une peau imaginaire. Malena est une sadique ah, ah, je conclus avec une voix presque de sorciĂšre mais aussi avec assurance, comme ayant eu une quelconque et soudaine rĂ©vĂ©lation divine sur une vĂ©ritĂ© pourtant simple Ă  comprendre. Elle adore infliger de la souffrance aux autres pour son propre plaisir, elle prend une jouissance extrĂȘme Ă  manipuler, Ă  torturer avec son corps de rĂȘve et son caractĂšre insaisissable, Ă  manipuler une Ăąme qu’elle tient prisonniĂšre entre ses mains, et qu’elle s’amuse Ă  briser comme s’il s’agit d’un bout de bois, d’une simple marionnette. – Voyons cette Potion Tue-Loup, je m’avance vers la table de prĂ©paration les mains prĂȘtes Ă  attraper quelque chose
 mais quoi ? Aucune idĂ©e. Je n’ai aucune idĂ©e de ce que je dois faire, moi qui, pourtant, excelle en cours de potion. Mon esprit est tout simplement ailleurs. Oui, tout simplement ailleurs. Il est branchĂ© ou nous sommes branchĂ©s sur un autre courant que celui du monde normal. Nous sommes deux Ă©lectrons bombardĂ©s par la gaietĂ© la plus extrĂȘme ; une folie la plus enfantine. - Il faut commencer par faire bouillir, j’allume le feu
 mais rien ne se passe. Il faut commencer par faire bouillir
, je reprends en mettant plus de certitude
 je lance un regard inquiet Ă  Aby car il ne se passe toujours ri
 ah !, je prends soudain conscience que j’ai tentĂ© de faire du feu avec ma bouche, comme un dragon. Je ne suis pas un dragon
 et cette vĂ©ritĂ© est un choc terrible pour moi, une terrible dĂ©ception. Je prends ma baguette, dĂ©sespĂ©rĂ© dans ma gaietĂ©, et allume des grosses flammes sur lequel je fais bouillir la liqueur de Millepertuis comme indiquĂ© dans le livre. – C’est bizarre, il n’est pas dit qu’il faille utiliser un chat
 c’est juste griffonner
 comme si quelqu’un l’avait rajoutĂ©. Tu ne trouves pas ça bizar
 ! Qu’est-ce que ! Ah, ah, Mer** ! Mer** !, ais-je alors criĂ© en voyant des projections enflammĂ©es sortir du chaudron pour aller s’écraser et s’incendier dans divers coins de la piĂšce...qui prenaient rapidement feu
 la piĂšce prends feu ! Et je reste sans bouger, sans peur
 foutrement amusĂ© et fascinĂ©. De plus en plus curieux » me suis-je dit en souriant en voyant les flammes prendre de plus en plus d’ampleur. Je ne me dis pas ça en pensant Ă  cette drĂŽle d’histoire
 celle de prĂ©parer une potion mortelle composĂ©e d’un chat mort et que j’allais devoir moi-mĂȘme donner Ă  un professeur de Poudlard
 non, pas du tout
 - Vraiment, de plus en plus curieux ha, ha, dis-je Ă  l’intention d’Aby assez fort pour couvrir le bruit sourd du bois qui crĂ©pite, Aby, je retiens mon souffle et ça me donne, ah, ah, un sentiment d’ivresse. J’ai recommencĂ©, et au lĂ©ger tambourinement du sang dans mes oreilles, et Ă  l’augmentation de la pression dans mes poumons, j’ai estimĂ© qu’il ne me restait qu’une dizaine de secondes d’air
et j’ai comptĂ©, 10
 9
8
7
, j’ai la tĂȘte qui tourne, 6, et la tĂȘte en l’air, 5, je me sens bien, 4, trĂšs excitĂ©, 3, euphorique, 2,le bois crĂ©pite comme des bulles de savon, 1
 je suffoque en riant, - tu devrais essayer Aby ! ah, ah, tu devrais essayer ! Oui. Comme qui dirait, nous Ă©tions en train de planer Ă  donf. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Jeu 14 AoĂ» - 202 Il rit, c'Ă©tait un rire trĂšs clair, presque fĂ©minin. J'aurais pu me demander encore s'il Ă©tait il ou elle, j'aurais pu douter, me poser encore et encore la question. Cela ne me venait pas Ă  l'esprit cependant. Cela n'avait pas d'importance. Je ne pensais Ă  rien de particulier en rĂ©alitĂ©, pas plus Ă  la case dans laquelle je devais ranger Malena qu'Ă  n'importe quoi d'autre. Plus mĂȘme Ă  la raison pourquoi laquelle nous rigolions tout deux. J'avais oubliĂ© ou je le savais sans m'en soucier, tout Ă©phĂ©mĂšre. Il n'y avait que ce rire qui naissait en moi, qui montait dans ma gorge, qui sortait de ma bouche pour raisonner entre ces quatre tristes murs. Et cet autre rire, celui de cet ami improvisĂ©, qui riait encore toujours, peut-ĂȘtre plus que moi ? Il s'arrĂȘta, je le regardais et nous rions de plus belle. Et avant mĂȘme que notre rire ne faiblisse il l'alimenta Ă  son tour. Remuer le couteau dans la plaie... L'image redoubla mon hilaritĂ©, notre hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale Ă  vrai dire. Malena, oui, Ma Lena Ă©tait une sadique et si la phrase ainsi dite aurait en d'autres circonstances jeter un froid glacial, Ă  cet endroit et Ă  cet instant elle Ă©tait Ă  l'origine d'une autre belle rigolade. Les muscles de mon visage, mes cĂŽtes, tout cela commençait Ă  se faire sentir, encore un peu de cette cure joyeuse et ils crieraient grĂące. Mais nos voix finirent par baisser, notre gaietĂ© Ă  se calmer. SĂ©rieux, nous ne l'Ă©tions toujours pas, moins bruyant cela dit. Le fou rire passĂ© nous retrouvions l'usage de nos membres auparavant paralysĂ©s. La joie Ă  trop grande Ă©chelle avait ses effets commencions la potion, le sourire toujours aux lĂšvres. " Potion Vive-Loup Malena, Vive-Loup... " Le livre aidait Ă  la prĂ©paration. Du bout du doigt je suivais les lignes, il ne fallait rien rater. Chaque Ă©tape suivie scrupuleusement, les potions Ă©taient une affaire de prĂ©cision. Avant toute chose le feu sous la marmite. MĂȘme le feu en rĂ©alitĂ© Ă©tait prĂ©cis, comme le tempo d'une musique. Mais je vais trop vite, nous n'en Ă©tions pas Ă  lĂ  non, juste au moment de l'allumer. Et lĂ  Malena pencha sa tĂȘte sur le futur foyer et d'un air fort sĂ©rieux, un air de concentration, souffla dessus. C'Ă©tait un souffle spĂ©cial, prĂ©cĂ©dĂ© d'une grande inspiration. L'expiration Ă©tait lente et contenue, de mĂȘme qu'un dragon expulserait de petites flammes et non un brasier. Un dragon, Malena se prenait-il pour un dragon ? L'idĂ©e Ă©tait plus qu'amusante et je gloussais. Cette fois ci Malena ne me suivit pas et je fus la seule Ă  rigoler tandis que mon coĂ©quipier faisait naĂźtre par la magie de sa baguette un feu oĂč il plaça un rĂ©cipient de mĂ©tal. Liqueur de Millepertuis disait l'indication du flacon qu'il venait de dĂ©boucher. Entre les pages du bouquin Ă©tait glissĂ© un bout de parchemin, griffonnĂ© "les 25 onces d'eau froide et le sang de licorne sont sous la trappe prĂšs de la table basse". Je laissais le garçon au chaudron, je zigzague avec prĂ©caution dans la piĂšce jusqu'Ă  la croix rouge au sol. Quelques mĂštres plus loin, pourtant long Ă  traverser parmi ce bazar, ces montagnes incongrues d'objets. Je fis de la place, C’est bizarre, calait les bouquins et fioles dans un coin de la piĂšce par magie. Il n’est pas dit qu’il faille utiliser un chat
 J'ouvrais la trappe, c’est juste griffonner
, en sortis une bouteille d'eau laissĂ©e lĂ  Ă  l'obscuritĂ© ainsi qu'un flacon empli d'un liquide argentĂ©. Comme si quelqu’un l’avait rajoutĂ©. J'Ă©tais occupĂ©e Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  comment le rejoindre, le chemin de retour me semblait plus ardu. Tu ne trouves pas ça bizar
 ! DĂ©licatement je posais un pied Ă  terre, sur le parquet, un pied aprĂšs l'autre. Les yeux rivĂ©s sur le sol, la bouteille et le flacon bien en main. Qu’est-ce que ! Ah, ah, Mer** ! Mer** ! Mais qu... ?! Je levais mon regard, de toute façon j'Ă©tais sortie du terrain accidentĂ©, je vis la marmite qui crachotait de petites flammes. Des flammĂšches qui s'envolaient un peu partout dans la piĂšce, c'Ă©tait trĂšs beau. Malena Ă©tait un artiste. Splendide oui, j'en riais Mal' tu fais des feux d'artifices dis moi ?De petits feux naissaient ça et lĂ , bientĂŽt qui se rĂ©uniront tous en un incendie. Cela brillait... de mille feux. Malena qui avait un peu paniquĂ© retrouvait un air plus joyeux. Pourquoi, je n'en savais rien. Il souriait dans le vide. Cela aussi me fit rire, il avait une expression quelque peu bĂ©ate. Je m'avançais jusqu'Ă  la potion bouillonnante, calmait les envies de projections enflammĂ©es du chaudron en baissant le feu et nettoyant le sol autour du foyer. Dans la piĂšce cela commençait Ă  sentir le brĂ»lĂ©, le bois crĂ©pitait et il y avait de la fumĂ©e. Cela aussi Ă©tait trĂšs intĂ©ressant, quelle drĂŽle d'expĂ©rience... Les crĂ©pitements qui se faisaient de plus en plus fort... L'air qui se chargeaient de petites particules qui collaient dans la gorge...- Vraiment, de plus en plus curieux ha, ha, fit Mal' comme s'il lisait dans mes pensĂ©e. Puis je le regardais et je compris qu'il ne parlait pas du tout du feu. Il riait, cela lui donnait l'air heureux. Aby, je retiens mon souffle et ça me donne, ah, ah, un sentiment d’ivresse. Tu devrais essayer Aby ! ah, ah, tu devrais essayer ! J'Ă©clatais de rire mais mon rire fut rapidement recouvert par le bruit d'une petite explosion. Je ne savais pas d'oĂč ça venait et sous le coup de la peur, je fus soudainement silencieuse. Deux secondes plus tard je me bidonnais de nouveau, l'hilaritĂ© un peu nerveuse et soulagĂ©e qui suit le choc. Il y avait tant de choses par terre, cela pouvait ĂȘtre n'importe quoi qui avait Ă©clatĂ© en faisant cet Ă©trange son. J'aimais bien la musique mais je me rendais Ă©galement compte que si nous laissions l'incendie se propager, toutes ces petites choses exploser en une chaleureuse cacophonie, l'appartement entier ne tiendrait pas Pas cette fois Mal', souris-je, on a un lĂ©ger problĂšme Ă  rĂ©soudre ! Je ouvrais-je l'Ă©teinte des feux et je commençais Ă  lancer des sorts Pyrpuits!. BientĂŽt toute flamme hormis celle du chaudron fut inoffensive, incapable de produire ni fumĂ©e ni chaleur. En revanche les lumiĂšres chatoyantes Ă©taient toujours lĂ , prĂ©sences agrĂ©ables dansant sur les murs, sur les livres, sur le parquet. La fumĂ©e Ă©tait partie par les fenĂȘtres Mieux comme ça non ? L'eau froide ne l'Ă©tait Ă©videmment plus, aussi je cherchais de quoi la refroidir. Il y avait sur un meuble un seau de glaçons, probablement enchantĂ©s puisqu'ils n'Ă©taient pas fondus. La miss Kane pensait vraiment Ă  tout ! ou alors elle amoncelait simplement une tonne de trucs hĂ©tĂ©roclites en pensant que cela pouvait ĂȘtre utile. Ou les deux. Elle aimait contrĂŽler sans en avoir trop l'air je crois... Laissant mes ingrĂ©dients reposer, on ne pouvait continuer la potion avec de l'eau froide chaude! je m'adressais Ă  mon partenaire - Il va falloir attendre un peu... Soudain, me rappelant Le chat ?!Je fixais Mal', regardais autour de nous, fixais de nouveau Mal', et ris. Le chat Ă©tait parti avec la fumĂ©e, par la fenĂȘtre. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Jeu 21 AoĂ» - 2043 J’ai regardĂ© Aby pendant plusieurs secondes, attendant qu’elle fasse comme moi qu’elle retienne sa respiration, pour que son cerveau sans oxygĂšne, la fasse planer. J’ai attendu, comme un enfant qui pense avoir trouvĂ© un jeu unique, une idĂ©e gĂ©niale. Mais la jeune femme, malgrĂ© son rire de perles n’a rien fait. Pas cette fois Mal’, on a un lĂ©ger problĂšme Ă  rĂ©soudre », m’a-t-elle dit en souriant avant un excĂšs de toux. La fumĂ©e provoquĂ©e par les boules de feu commençait en effet Ă  prendre de l’ampleur et Ă  devenir Ă©touffante. On entendait Ă©galement un peu partout dans la piĂšce, le bois craquer sous le baiser des flammes. La situation dĂ©gĂ©nĂ©rait
 certes. Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours ! Pourquoi faut-il toujours rĂ©soudre les problĂšmes ! Pourquoi ne pas plutĂŽt laisser aller, laisser les choses se faire et ne pas penser Ă  arranger. Le monde est dĂ©jĂ  trop arrangĂ© comme ça. », ais-je lĂąchĂ© sans mĂȘme pouvoir entendre le son de ma propre voix tant il y avait du bruit dans la piĂšce. Je repensais malgrĂ© moi Ă  mon enfance, Ă  ma famille, et surtout Ă  la tradition des Kane, pour laquelle le moindre Ă©cart n’était pas permis. Pas mĂȘme dans sa tĂȘte. Je ne sais ce qui nous avait plongĂ©s dans un tel Ă©tat. Tout ce que je savais, c’est que j’allais de fou rire –surtout fou rire, en coup de blues. Et ce, sans transition, aucune. Aussi, deux secondes aprĂšs un retour difficile vers le passĂ©, je passais Ă  un Ă©tat de bĂ©atitude devant le spectacle qui m’était offert. Qu’Aby m’avait offert. En effet, elle venait d’user d’un sort
 un sort tout Ă  fait fantastique. Il y avait toujours les flammes, mais sans fumĂ©e ni chaleur. J’aurai pu trouver ça triste, trĂšs triste, mais Ă  prĂ©sent, je voyais tout autour de moi, ici et lĂ  sur les murs, le sol, la table de l’appartement minable de ma cousine, je voyais des dizaines et des dizaines de source lumineuse qui continuait de briller
 par magie. J’avais l’impression d’avoir des dizaines d’yeux posĂ©s sur moi. Ou, des Ă©toiles, oui des Ă©toiles, des petits soleils. Whaoo, Aby
 ! » m’exclamais-je, sautillant presque sur place. J’étais comme un personnage de film, autour duquel tournait rapidement la camĂ©ra pour donner cette sensation d’émotion intense que je ressentais. C’était
Tandis qu’Aby continuait la potion, le poison rĂ©servĂ© Ă  ce cher Edward, je m’approchais d’une des lumiĂšres en me demandant si je me brulerai en y plongeant la main. J’ai hĂ©sitĂ© plusieurs secondes, baissant et remontant la paume de ma main aussitĂŽt, et ce fut quelques secondes de trop. Le Chat ! » a soudain criĂ© mon acolyte du soir. Deux petits. Deux petits mots qui peuvent paraitre insignifiants, sans aucun sens. Mais, en cet instant, ces deux petits mots Ă©taient
 des plus importants. Quoi le Chat ? Il est oĂč le Chat ?? », Paniquais-je, en cherchant une rĂ©ponse dans les yeux d’Aby. Elle n’a pas rĂ©pondu, elle a juste regardĂ© vers la fenĂȘtre. Et j’ai compris. Le chat venait de passer par la fenĂȘtre, s’échappant surement sur les toits de l’allĂ©e des embrumes. Mer**. Sans le chat, toute la potion tombait Ă  l’eau. Je suis restĂ© silencieux, en apnĂ©e, ressentant une nouvelle fois le mĂȘme sentiment d’ivresse que tout Ă  l’ maintenant je vous le dis, ce que vous prenez pour de la folie n’est qu’en rĂ©alitĂ© qu’une hyper acuitĂ© des sens. Et maintenant, je vous le dis, un bruit dĂ©licat, Ă©touffĂ© comme enveloppĂ© dans du coton vint Ă  mes oreilles. C’était le murmure des pas du chat. Il est sur le toit de l’appartement et s’apprĂȘte Ă  dĂ©fier l’apesanteur des bas-fonds Ă  laquelle les gratte-ciels, longs et dĂ©charnĂ©s et dĂ©formĂ©s, bosselĂ©s et cabossĂ©s, Ă©corchĂ©s ne pouvaient eux-mĂȘmes rĂ©sister. Aby ? Hi, hi, Tu n’as jamais voulu dĂ©fier l’apesanteur toi aussi ? », et je m’échappais Ă©galement par la fenĂȘtre Ă  la suite du chat. Je grimpais rapidement, sans me poser la moindre question ; mĂȘme si chacune de mes prises me donnaient l’impression que j’allais emporter, de mon petit poids, l’immeuble entier. La montĂ©e ne fut pas trop difficile. L’édifice Ă©tait tellement abimĂ©, qu’il Ă©tait aisĂ© de s’accrocher et de trouver des appuis dans la façade. J’arrivais donc sur les toits, le cƓur battant la chamade. C’était tellement excitant. Je me suis dressĂ© de tout mon long, et respirĂ©. L’air frais qui se mĂ©langeait Ă  la ruelle des embrumes, Ă©tait fĂ©tide. J’ai donc jouĂ© avec mon nez, comme pour chasser l’odeur de mort. Aby me suivait, je l’entendais qui montait. J’ai souris encore plus. Aby ! Tu n’as jamais voulu dĂ©fier l’apesanteur toi aussi ! Tu n’as jamais voulu dĂ©fier l’apesanteur ! ». N’attendant pas de rĂ©ponses, je me suis prĂ©cipitĂ© vers l’immeuble voisin qui Ă©tait Ă  moins de deux mĂštres, et oĂč j’avais cru voir le chat. Je n’étais pas sĂ»r. Je suivais seulement mon instinct. J’ai donc couru, vite, trĂšs vite, Ă  m’en dĂ©chirer la peau, et j’ai sautĂ© par-dessus le vide. Je vole, je vole ! » et pourtant, j’avais la sensation de tomber. Comme dans un manĂšge. C’était la mĂȘme chose. Un truc indescriptible. J’ai atterri lourdement sur le toit voisin. J’aurai du me faire mal, mais avec l’adrĂ©naline, je n’ai rien senti. Je me suis levĂ© rapidement, cherchant le fĂ©lin du regard. Il avait disparu
 Mer**, Mer**, Aby, tu as vu par oĂč il est parti ? aaaaah ! ». Je marchais sur ce nouveau toit, et tentais de percer la nuit pour avoir une piste
 Sherlock Holmes et le Docteur Watson vont devoir entrer en piste, trĂšs chĂšre, hi, hi. », lui disais-je, impatient de commencer ce nouveau jeu
 Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Lun 27 AoĂ» - 2325 Pv autre soir. Ou le mĂȘme, sans fin. Le soleil avait beau seulement commencer Ă  se retirer, j'avais l'impression de ne vivre que dans l’obscuritĂ© depuis mon retour Ă  Londres. Les jours ne sont-ils pas que des nuits un peu plus Ă©clairĂ©es ? Le soleil n'est-il pas une lune sous coke, brillant-e, Ă©phĂ©mĂšre, se consumant, lentement, irrĂ©mĂ©diablement mais fier ?Dans cette obscuritĂ© persistante, surgissaient rugissant des souvenirs, des certitudes, une identitĂ© fĂȘlĂ©e. Ma rencontre avec Kohane - Ă©tait-ce rĂ©ellement ma rencontre?, m'avait bousculĂ©-e. Plus qu'elle ne l'avait imaginĂ©. La jeune femme avait frappĂ© la coque de mon pauvre crĂąne et crĂ©e Ă  l'intĂ©rieur, une tempĂȘte. Une rĂ©volte. Et des orages. Lourds. Frappaient ma terre. Claquants. La porte n'Ă©tait pas fermĂ©e - elle ne l'avait jamais Ă©tĂ© - et le sol grinçait - comme il l'avait toujours fait. Il y avait ici un nombre incommensurable d'objets en tout genre des carnets, des photos, des verres vides, des chaudrons, des vĂȘtements, des fioles, des livres, des vases parfois brisĂ©s parfois non, tout un bric Ă  brac ramenĂ© du monde entier. Mon appartement. Un appartement d'un autre temps. On sentait encore les longues nuits blanches qui s'en Ă©taient allĂ©es mourir dans le cendrier et ces temps oĂč l'on a beaucoup rĂȘvĂ© sans attendre que les choses adviennent comme par enchantement. Oui, derriĂšre cette odeur amĂšre du tabac froid, il y avait le parfum sucrĂ© du feu, de l'excitation, d'une impatience presque hystĂ©rique. Ici naissaient les rĂȘves et les rĂȘves foutaient le camp par la fenĂȘtre du salon. Ils partaient et on les suivait. On avait peu vĂ©cu l'aube entre ses murs. Un rayon enflammĂ©e traversa la piĂšce ma cigarette s’allume. Qu'est-ce que je cherchais ? AprĂšs quoi je courrais sans le savoir ? Sans le vouloir. Le passĂ© ? Une ardeur brisĂ©e ? Je n'en savais trop rien. Tout ce que j'avais, c'Ă©tait cette intuition ou bien cette nuit irait se consumer dans le cendrier, crevĂ©e comme tant d'autres, ou bien elle aurait sa revanche et me tuerait. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Lun 3 Sep - 1939 L'allĂ©e des embrumes, quel endroit triste et rĂ©pugnant, sorciers et sorciĂšres perdus cherchant un peu de rĂ©confort dans les tĂ©nĂšbres, ou tout simplement connaitre leur limite qu'en savais-je, mais c'Ă©tait bien trop facile. Mais aujourd'hui je n'avais pas le choix que de m'y faufiler, j'avais quelqu'un Ă  retrouver, quelqu'un qui j'espĂšre allait tenir parole. Sinon...j'aviserai. J'avais enfilĂ© ma cape et ma capuche, je ne voulais pas qu'on me reconnaisse ici, j'avais dĂ©jĂ  une assez Ă©trange rĂ©putation. Je m’arrĂȘte un instant, par oĂč Ă©tais-ce dĂ©jĂ  ? Je ne peux ĂȘtre perdue ici, je m'adosse contre le mur un instant, essayant de calmer mes nerfs, pourquoi ça n'allait jamais comme on le voulait ? Pourquoi toujours tout est compliquĂ© ? Je donne un violent coup dans le mur avant de reprendre ma route. AprĂšs quelques minutes, ou peut-ĂȘtre heures Ă  errer, je crois l'avoir enfin trouvĂ©, je reste contempler l'endroit un instant Était-elle seulement lĂ  ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le dĂ©couvrir. Je m'avance vers la porte, hĂ©sitant Ă  frapper, le poing tendu je dĂ©cide de me raviser. J'avais plutĂŽt fait le choix d'ouvrir discrĂštement la porte, et de m'avancer discrĂ©tement Ă  l’intĂ©rieur, ma capuche dissimulant soigneusement mon visage. Et si ce n'Ă©tait plus elle qui Ă©tait ici ? Je caresse doucement ma baguette, on ne sait jamais. Quelle atmosphĂšre Ă©trange...je ne saurais la dĂ©crire, mais il y a comme quelque chose de pesant. Raclant ma gorge, je me dĂ©cide enfin Ă  parler. - Il y a quelqu’un ? Je m'adosse au coin le plus sombre en attendant une rĂ©ponse, si elle bien, elle arrive un jour. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Jeu 6 Sep - 1815 Il ne faut jamais retourner dans son passé  c’est ce qu’on m’avait dit. Moi, j’y allais sans arrĂȘt mais sans y parvenir. Je n’en avais pas vraiment envie, cependant, et mĂȘme en tentant de lui rĂ©sister, je me laissais emporter par ce courant continu - un acouphĂšne, le long de mes pensĂ©es son attraction Ă©tait trop puissante bien qu’il laissait prĂ©sager des dĂ©couvertes acides. Mais je m’y laissais emporter. Toutefois, dĂšs lors que j’empoignais ce fil de vie perdue il se brisait!
 pour rĂ©apparaitre
 et se briser de nouveau. Bordel. C’était comme croire Ă  la rĂ©alitĂ© d’un rĂȘve on le pense rĂ©el avant de comprendre qu’il ne s’agit que d’une illusion
, certitude aussitĂŽt oubliĂ©e et on se laisse berner de nouveau, on tourne en rond, sans rĂ©elle possibilitĂ© d’agir Et ça me foutait un de ces mal de tĂȘte !Le temps avait lieu Ă  en juger par l’accumulation de mĂ©gots dans le cendrier. La nuit filait, carnassiĂšre, un masque sur les yeux, avec sur son Ă©paule les secondes volĂ©es dans son gros sac. J’entendais son rire amusĂ© - son cĂŽtĂ© enfantin - qui jurait avec les voluptĂ©s avec lesquelles elle me dĂ©bauchait - son cĂŽtĂ© sĂ©ducteur. Comment rĂ©sister Ă  la sensualitĂ© de ses ombres qui m’enveloppaient, me caressaient. Il n’y avait qu’un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur pour me sortir de cet Ă©tat lĂ©thargique Ă  laquelle j’avais rapidement cĂ©dĂ©e Et cet Ă©vĂ©nement extĂ©rieur arriva d’abord, il y eut des grincements qui fit trembler la carcasse du vieil immeuble, puis vint une voix, dans mon dos, qui fit grincer le silence Il y a quelqu’un ? » disait-elle. Il y a quelqu’un ? Un doute s’empara de moi n’était-ce pas ma voix ? Une voix dans ma tĂȘte ? Ou cette voix appartenait-elle Ă  un corps, une bouche autre que la mienne ? Comment le savoir ? Peut-ĂȘtre n’était-ce qu’un souvenir de l’appartement qui se manifestait. Le dialogue d’un souvenir Ă  un autre car j’étais aussi un souvenir d'ici. Oui. Du moins, un souvenir. » Silence. Montre-toi. » InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Ven 21 Sep - 2022 Ainsi elle voulait que je me montre, pourtant j'Ă©tais si bien cachĂ©e dans le pĂ©nombre. Je ne sais pas si c'Ă©tait une bonne idĂ©e d’ĂȘtre venue, j'avais encore le temps de faire demi tour aprĂšs tout. Mais je n'avais rien Ă  perdre moi, alors autant rester. Je me demandais bien ce que j'allais retrouver, peut-etre qu'aprĂšs tout ce n'Ă©tait plus la mĂȘme que j'ai connu il y a longtemps, le temps fait changer les gens aprĂšs tout...Mais pas moi. Je devais m'en assurer. Je daigne finalement Ă  m'avancer pour qu'elle puisse me voir, mais je ne dis rien pour le moment, je voulais savoir, savoir si elle allait se souvenir de moi ? Un soupçon de colĂšre s’empare de moi Ă  l'idĂ©e que non, je n'aimais pas ĂȘtre effacĂ©e. - Et un souvenir de quoi au juste ? Le ton de ma voix Ă©tait un peu plus dur que je ne l'aurais voulu, mais qu'importe, on va mettre ça sur le compte de la mĂ©fiance, et de la mise au dĂ©fi aussi. Mais je pense pas qu'elle s'en offusquera aprĂšs tout, ici tout semble bizarre. Cela dit si elle passait son temps enfermĂ©e dans cet endroit lugubre, j'ose espĂ©rer qu'elle n'ait pas perdue la tĂȘte. La solitude peut faire des ravages parfois. Je ne pense pas que ça soit son cas, mais je garde la main Ă  portĂ©e de ma baguette, juste au cas oĂč... Re [Habitation] Cave In HellContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

mais ou est donc mon ri car