Pourun contrat dont l'Ă©chĂ©ance (ou date anniversaire) est le 1er mai par exemple, vous devez respecter un prĂ©avis de 1 mois, votre courrier de rĂ©siliation doit donc ĂȘtre rĂ©ceptionnĂ© par le groupe Canal Plus au moins 1 mois avant le 1er mai, donc avant le 31 mars (l'accusĂ© de rĂ©ception fait foi). ConformĂ©ment Ă la oi Chatel, Canal Plus doit vous avertir de votre
Cettebaisse de lâimpĂŽt peut ĂȘtre de 66% ou 75% selon la case concernĂ©e. On fait le point sur lâimpact fiscal exact de chaque don, les stratĂ©gies dâoptimisation, les justificatifs nĂ©cessaires ainsi que la ligne Ă remplir sur la dĂ©claration dâimpĂŽt 2022. Une case parfois oubliĂ©e sur la dĂ©claration en ligne «
Cest un peu un Google de lâadresse email, mais cela ne dit pas grand chose sur la façon dont les adresses email dâune entreprise sont formĂ©es, en tout cas si celle-ci est importante
Doncce nâest pas participer Ă lâancien, et ce nâest certainement pas condamner lâancien. Mais câest placer vos choix de libre arbitre sur ce qui sert vraiment non seulement un plan divin Ă©thĂ©rique et amorphe, mais le plan divin, le plan de la MĂšre, votre plan, sous une forme tangible, dans une rĂ©alitĂ© tangible.
Notezqu'Ă partir de dĂ©cembre 2020 au plus tard, il sera possible d'utiliser la loi Hamon pour rĂ©silier une assurance de prĂȘt. La loi Hamon Ă©tablit une diffĂ©rence de traitement en fonction de la durĂ©e de contrat dĂ©jĂ Ă©coulĂ©e. Si votre contrat a plus dâun an, vous pouvez dĂ©cider Ă tout moment de le rĂ©silier, grĂące Ă la loi Hamon.
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Fabrication L'ensemble de nos t-shirts sont prĂ©parĂ©s et brodĂ©s dĂšs le passage de la commande en ligne dans nos ateliers en France. Nous contrĂŽlons ainsi la qualitĂ© de chacun des produits qui en sorte, et avons une maitrise sur la chaine de production qui explique une grande rĂ©activitĂ© et rapiditĂ© dans notre systĂšme logistique. Produit composĂ© de Tous nos t-shirts sont exclusivement conçus en coton 100% biologique certifiĂ© GOTS, afin d'encourager les pratiques environnementales plus saines et plus respectueuses de l'environnement. En effet, la production de coton biologique reprĂ©sente seulement 1% des 25 millions de tonnes de coton produites chaque annĂ©e dans le monde ! Nous avons ainsi souhaitĂ© prendre part Ă cette activitĂ© biologique afin de vous garantir des textiles de qualitĂ© les plus Ă©thiques possible, et intĂ©grer le concept de durabilitĂ© Ă notre politique d'entreprise. Pourquoi nous choisir En nous faisant confiance, vous adhĂ©rez ainsi Ă des valeurs plus responsables en matiĂšre de durabilitĂ© et de respect de l'environnement. Vous encouragez Ă©galement le savoir-faire et l'emploi local en matiĂšre d'impression, de flocage ou de transfert. L'industrie textile française est donc parallĂšlement sollicitĂ© et encouragĂ©e par la mĂȘme occasion. RĂ©fĂ©rence T-shirt brodĂ© - Mais oĂč est donc mon ri car
Accueil âș Topitruc âș Un gobelet Mais, OĂč, Est, Donc, Mon, Ri, Car » Topitruc prĂ©cĂ©dent Un coffret Ricard Topitruc prĂ©cĂ©dent Topitruc suivant Un kit pour faire son Pastis de 1 ... Topitruc suivant Par Annie le 3/06/2021 Combien ? Ă partir de ⏠Chez qui ? Le Gobelet Français Il m'en faut au moins un ! Voir aussi Top 45+ cadeaux pour joueurs de pĂ©tanque, les amoureux du cochonnetTop 50+ des cadeaux Ricard et pastis, pour ceux qui ne boivent l'eau qu'avec de l'anis Partager sur Commentaires au top T'as quelque chose Ă dire, une rĂ©action ? C'est ici. Oui, c'est bien fait hein ? Plus de Topitrucs sur pastis Si tu aimes ce Topitruc, tu aimeras ça aussi. Puisqu'on te le dit. [Topitruc] Un gobelet Mais, OĂč, Est, Donc, Mon, Ri, Car » [Topitruc] Un coffret Ricard [Topitruc] Un baril Ricard de 220 litres, pour une dĂ©co marseillaise [Topitruc] Des baskets personnalisĂ©es spĂ©ciale Ricard [Topitruc] Un dĂ©guisement de Pastis Man, le roi du Pastis [Topitruc] Un t-shirt brodĂ© 51 » pour ceux qui aiment le ptit jaune ou les habitants de la Marne TOPITRUC prĂ©cĂ©dent Un coffret Ricard TOPITRUC suivant Un kit pour faire son Pastis de 1L â Fermer Merci, mais je suis dĂ©jĂ fan Donne de la joie Ă ton mur Facebook Allez viens, on est bien bien bien Retrouve nous sur Inscris toi Ă notre topissime newsletter Les derniers tip tops On sait bien que t'as encore 5 minutes... exclusif 12 modes vestimentaires inconfortables 10 mĂ©tiers dans lesquels il ne vaut mieux pas se marier 15 trucs Ă la fois sales et pas sales exclusif 8 erreurs de typo trĂšs courantes exclusif 10 trucs vraiments chelous dans Harry Potter en illustrations Voir tous les tip tops Les + partagĂ©s De la semaine Le 7Ăšme jour, Dieu crĂ©a le Top Top 14 des tweets les plus drĂŽles de Julien DorĂ©, le mec Ă suiv ... 15 villes les plus chiantes de France Une jupe saucisson, quand la passion nâa AUCUNE limite 10 galĂšres quand tu es nĂ©e en AoĂ»t 10 expressions qu'on entend qu'Ă Toulouse Du mois Notre employĂ© du mois Ă nous [Topitruc] Une jupe saucisson, quand la passion nâa AUCUNE limite 10 bonnes raisons de ne pas appeler ta fille Manon 15 tweets drĂŽles sur les bĂ©bĂ©s 14 architectes voulant notre mort +70 cadeaux pour les fans de Totoro All time Over the top exclusif Top 10 des avantages Ă ĂȘtre petite faire 1m55, câest la classe ... 30+ traductions françaises un peu foirĂ©es 12 signes astrologiques du meilleur au pire 15 insultes d'autrefois Ă rĂ©habiliter 30 dĂ©tournements de "Martine", le best-of Voir tout le best of
TraÂducÂtion dâun article de Colin Wright, bioÂloÂgiste de lâĂ©ÂvoÂluÂtion, iniÂtiaÂleÂment paru en anglais sur son site interÂnet, le 1er fĂ©vrier plus en plus de perÂsonnes se disent trans » ou non-binaires » et remettent en quesÂtion des rĂ©aÂliÂtĂ©s bioÂloÂgiques Ă©lĂ©ÂmenÂtaires, encouÂraÂgĂ©es en cela par des actiÂvistes qui prĂ©Âtendent que la perÂcepÂtion comÂmune des hommes et des femmes en tant quâenÂtiÂtĂ©s bioÂloÂgiques rĂ©elles est obsoÂlĂšte. CerÂtains affirment quâil nâexiste ni mĂąles ni femelles ni hommes ni femmes, mais uniÂqueÂment des degrĂ©s variables de masÂcuÂliÂniÂtĂ© » et de fĂ©miÂniÂtĂ© ». Ils en concluent que la sĂ©grĂ©ÂgaÂtion dâun espace ou dâun sport basĂ©e sur une catĂ©ÂgoÂriÂsaÂtion binaire du sexe est illĂ©ÂgiÂtime, Ă©tant donÂnĂ© que si aucune ligne claire ne peut ĂȘtre traÂcĂ©e, qui peut affirÂmer quâun prĂ©ÂtenÂdu homme » nâest pas pluÂtĂŽt une femme ? BeauÂcoup vont mĂȘme jusÂquâĂ prĂ©Âtendre que nous devrions laisÂser les gens dĂ©ciÂder eux-mĂȘmes de leur sexe, comme sâil sâaÂgisÂsait dâune quesÂtion de choix selon laquelle le sexe serait un spectre nâest plus confiÂnĂ©e aux Ă©luÂcuÂbraÂtions dâuniversitaires des sciences humaines et Ă des comÂmuÂnauÂtĂ©s herÂmĂ©Âtiques de lâInternet. Elle a fait une perÂcĂ©e consiÂdĂ©Ârable dans la culture domiÂnante, notamÂment grĂące Ă un enviÂronÂneÂment mĂ©diaÂtique trĂšs favoÂrable. MĂȘme des revues scienÂtiÂfiques presÂtiÂgieuses comme Nature ont donÂnĂ© la parole Ă des auteurs qui affirment que lâiÂdĂ©e quâil nâexiste que deux sexes est simÂpliste » et que les bioÂloÂgistes pensent mainÂteÂnant quâil existe un spectre plus vaste que cela ». Un autre Ă©diÂtoÂrial de Nature proÂclame que les tenÂtaÂtives de clasÂsiÂfier le sexe dâun indiÂviÂdu au moyen de lâanatomie et de la gĂ©nĂ©Âtique nâont aucun fonÂdeÂment scienÂtiÂfique ». Un livre rĂ©cemÂment paru, intiÂtuÂlĂ© The SpecÂtrum of Sex The Science of Male, Female, and InterÂsex Le spectre du sexe la science du mĂąle, de la femelle et de lâintersexualitĂ© », dĂ©fend cette posiÂtion de bout en bout. Son Ă©diÂteur, une maiÂson dâĂ©dition uniÂverÂsiÂtaire canaÂdienne, dĂ©clare triomÂphaÂleÂment que ce guide transÂforÂmaÂteur dĂ©truit comÂplĂšÂteÂment notre comÂprĂ©ÂhenÂsion actuelle du sexe biologique ».En fĂ©vrier 2020, jâai cosiÂgnĂ© un Ă©diÂtoÂrial du Wall Street JourÂnal sur ce sujet, intiÂtuÂlĂ© The DanÂgeÂrous Denial of Sex Le danÂgeÂreux dĂ©ni du sexe ». Avec ma coauÂteure, la bioÂloÂgiste du dĂ©veÂlopÂpeÂment Emma HilÂton, nous y metÂtions en lumiĂšre les danÂgers que la reprĂ©ÂsenÂtaÂtion pseuÂdosÂcienÂtiÂfique specÂtrale du sexe posait pour les groupes vulÂnĂ©Ârables, notamÂment les enfants, les femmes, les gays et les lesÂbiennes. Ătant donÂnĂ© que nous Ă©tions limiÂtĂ©s par le forÂmat dâun Ă©diÂtoÂrial de jourÂnal, HilÂton et moi-mĂȘme ne pouÂvions pas disÂcuÂter en dĂ©tail de la science rĂ©elle du sexe bioÂloÂgique et expoÂser le caracÂtĂšre pseuÂdosÂcienÂtiÂfique de lâiÂdĂ©oÂloÂgie du spectre sexuel. Tel est ce que cet essai se proÂpose de faire.***Deux prinÂciÂpaux arguÂments sont gĂ©nĂ©ÂraÂleÂment avanÂcĂ©s pour dĂ©fendre lâiÂdĂ©e selon laquelle le sexe serait un attriÂbut non binaire exisÂtant sur un spectre ». Le preÂmier se fonde sur lâexisÂtence de lâinÂterÂsexuaÂliÂtĂ©, câest-Ă -dire de perÂsonnes prĂ©ÂsenÂtant des caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles interÂmĂ©Âdiaires ou indĂ©ÂterÂmiÂnĂ©es. Selon cet arguÂment, le sexe ne sauÂrait ĂȘtre binaire Ă©tant donÂnĂ© que cerÂtains indiÂviÂdus posÂsĂšdent une anaÂtoÂmie sexuelle qui semble se situer quelque part entre lâhomme et la femme. Cet arguÂment est frĂ©ÂquemÂment illusÂtrĂ© par des figures reprĂ©ÂsenÂtant les types dâinÂterÂsexuaÂliÂtĂ© le long dâun axe contiÂnu allant de femme typique » Ă homme typique » â comme ce diaÂgramme trĂšs parÂtaÂgĂ©, tirĂ© dâun article du ScienÂtiÂfic AmeÂriÂcan paru en 2017 et intiÂtuÂlĂ© VisuaÂliÂser le sexe comme un spectre ».Le second arguÂment gĂ©nĂ©ÂraÂleÂment avanÂcĂ© afin de dĂ©fendre la thĂ©oÂrie du spectre sexuel repose sur les organes et caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuels seconÂdaires. Les organes sexuels seconÂdaires comÂprennent tous les Ă©lĂ©Âments de notre anaÂtoÂmie reproÂducÂtive, Ă lâexÂcepÂtion des gonades, qui sont les organes sexuels priÂmaires. Les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires, quant Ă elles, sont des Ă©lĂ©Âments anaÂtoÂmiques liĂ©s au sexe qui se difÂfĂ©ÂrenÂcient au cours de la puberÂtĂ©, comme lâaugÂmenÂtaÂtion du volume des seins et lâĂ©ÂlarÂgisÂseÂment des hanches chez les femmes, et la piloÂsiÂtĂ© faciale, la voix grave, la musÂcuÂlaÂture et les Ă©paules plus larges chez les hommes. Et puisque la disÂtriÂbuÂtion de ces caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires nâest pas parÂfaiÂteÂment hĂ©tĂ©ÂroÂgĂšne entre hommes et femmes, puisque les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires des hommes et des femmes se recoupent parÂtielÂleÂment, lâon nous dit que nous devrions consiÂdĂ©Ârer le sexe bioÂloÂgique comme un façon de conceÂvoir le sexe bioÂloÂgique est aujourdâÂhui frĂ©ÂquemÂment prĂ©ÂsenÂtĂ©e aux enfants Ă lâĂ©Âcole Ă lâaide dâillustrations comme celle de la PerÂsonne GinÂgenre ci-desÂsous. Dans la case vioÂlette intiÂtuÂlĂ©e sexe bioÂloÂgique », vous remarÂqueÂrez que les termes homme » et femme » ne sont pas utiÂliÂsĂ©s. Au lieu de cela, des termes sugÂgĂ©Ârant que le sexe constiÂtueÂrait un contiÂnuum â masÂcuÂliÂniÂtĂ© » et fĂ©miÂniÂtĂ© » â sont choiÂsis. Nombre des traits prĂ©ÂsenÂtĂ©s comme indiÂcaÂtifs du degrĂ© de masÂcuÂliÂniÂtĂ© et de fĂ©miÂniÂtĂ© dâune perÂsonne sont des organes et des caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuels seconÂdaires morÂphoÂloÂgie des organes gĂ©niÂtaux, forme du corps, ton de la voix et piloÂsiÂtĂ©. Les organes sexuels priÂmaires gonades, câest-Ă -dire les ovaires et les tesÂtiÂcules, resÂpecÂtiÂveÂment pour les femmes et les hommes ou les foncÂtions typiques assoÂciĂ©es au sexe, comme les mensÂtruaÂtions chez les femmes et lâĂ©ÂjaÂcuÂlaÂtion chez les hommes, sont maniÂfesÂteÂment absents de ce tableau. De mĂȘme, aucune menÂtion des ovules ou des sperÂmaÂtoÂzoĂŻdes proÂduits resÂpecÂtiÂveÂment par les ovaires et les tesÂtiÂcules. Ces deux arguÂments â le preÂmier fonÂdĂ© sur les types dâintersexuation et le second sur les organes/caractĂ©ristiques sexuels seconÂdaires â dĂ©coulent de malÂenÂtenÂdus fonÂdaÂmenÂtaux sur la nature du sexe bioÂloÂgique, qui est liĂ©e au type de gamĂštes celÂlules sexuelles quâun orgaÂnisme proÂduit. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©Ârale, les mĂąles les hommes corÂresÂpondent au sexe qui proÂduit les petits gamĂštes sperÂmaÂtoÂzoĂŻdes et les femelles Ă celui qui proÂduit les gros gamĂštes ovules. Il nâexiste pas de gamĂštes interÂmĂ©Âdiaires â pas de troiÂsiĂšme type de gamĂštes â, câest pourÂquoi le sexe nâest pas un spectre ». Le sexe bioÂloÂgique, chez lâĂȘtre humain, est un sysÂtĂšme est touÂteÂfois essenÂtiel de noter que le sexe des indiÂviÂdus au sein dâune espĂšce ne se fonde pas sur leur aptiÂtude effecÂtive Ă proÂduire cerÂtains gamĂštes Ă un moment donÂnĂ©. Les mĂąles hommes prĂ©ÂpuÂbĂšres ne proÂduisent pas de sperÂmaÂtoÂzoĂŻdes et cerÂtains adultes des deux sexes ne proÂduisent jamais de gamĂštes en raiÂson de divers proÂblĂšmes dâinÂferÂtiÂliÂtĂ©. PourÂtant, il serait incorÂrect de dire que ces perÂsonnes ne posÂsĂšdent pas de sexe disÂcerÂnable, puisque le sexe bioÂloÂgique dâun indiÂviÂdu corÂresÂpond Ă lâun des deux types dâaÂnaÂtoÂmie reproÂducÂtive Ă©voÂluĂ©e ovaires ou tesÂtiÂcules qui se dĂ©veÂloppent en vue de proÂduire du sperme ou des ovules, indĂ©ÂpenÂdamÂment de leur effecÂtiÂviÂtĂ© pasÂsĂ©e, prĂ©Âsente ou future. Chez les humains â et les perÂsonnes dites transÂgenres » ou non binaires » ne font pas excepÂtion â lâanatomie reproÂducÂtive est inconÂtesÂtaÂbleÂment mĂąle ou femelle dans 99,98 % des disÂtincÂtion binaire entre ovaires et tesÂtiÂcules comme criÂtĂšre dĂ©terÂmiÂnant le sexe dâun indiÂviÂdu nâest ni arbiÂtraire ni propre aux humains. La foncÂtion Ă©voÂluÂtive des ovaires et des tesÂtiÂcules consiste Ă proÂduire resÂpecÂtiÂveÂment des ovules ou des sperÂmaÂtoÂzoĂŻdes, qui se comÂbinent dans le cadre de la reproÂducÂtion sexuĂ©e. Si cela ne se proÂduiÂsait pas, il nây aurait pas dâĂȘtres humains. Si ces connaisÂsances Ă©taient proÂbaÂbleÂment consiÂdĂ©ÂrĂ©es comme avant-garÂdistes dans les annĂ©es 1660, il est Ă©trange que nous les consiÂdĂ©Ârions souÂdaiÂneÂment comme controÂverÂsĂ©es en 2020.***Dans 99,98 % des cas et non pas dans 100 % en raiÂson des quelque 0,02 % de perÂsonnes interÂsexuĂ©es. Le chiffre rĂ©el est estiÂmĂ© Ă enviÂron 0,018 %. Quoi quâil en soit, ceux qui souÂtiennent que lâexistence des interÂsexuaÂtions avaÂlise la thĂ©oÂrie du sexe specÂtrale confondent deux idĂ©es celle selon laquelle il nâexiste que deux sexes » qui est exacte et celle selon laquelle nâimporte quel ĂȘtre humain peut ĂȘtre catĂ©ÂgoÂriÂsĂ© sans ambiÂguĂŻÂtĂ© comme Ă©tant un homme ou une femme » qui est fausse. LâexisÂtence de seuleÂment deux sexes ne signiÂfie pas que le sexe nâest jamais ambiÂgu. Mais les perÂsonnes interÂsexuĂ©es ne prouvent pas que le sexe est un spectre. Ce nâest pas parce que le sexe peut ĂȘtre ambiÂgu pour cerÂtains quâil est ambiÂgu et, comme cerÂtains comÂmenÂtaÂteurs lâexÂtraÂpolent, arbiÂtraire pour que nous jouions Ă pile ou face pour choiÂsir entre deux alterÂnaÂtives. Une piĂšce de monÂnaie posÂsĂšde deux faces. Mais une piĂšce de monÂnaie posÂsĂšde Ă©gaÂleÂment un bord, et lors dâun lanÂcer sur 6 000 0,0166 % avec une piĂšce de 5 cents, enviÂron, câest sur lui que la piĂšce retombe. Il sâagit Ă peu prĂšs de la chance quâun ĂȘtre humain a de naĂźtre avec un trouble du dĂ©veÂlopÂpeÂment sexuel autre appelÂlaÂtion de lâintersexuation. Presque tous les lanÂcers de piĂšces de monÂnaie retombent soit sur pile soit sur face â et ces deux posÂsiÂbiÂliÂtĂ©s, pile et face, nâexistent pas en degrĂ©s ou en mĂ©langes, ou sur un spectre. Câest parce que pile et face sont des rĂ©sulÂtats quaÂliÂtaÂtiÂveÂment difÂfĂ©Ârents et mutuelÂleÂment excluÂsifs. LâexisÂtence dâoccurrences lors desÂquelles la piĂšce retombe sur son bord ne change rien Ă cet Ă©tat de fait. Pile et face, malÂgrĂ© lâexisÂtence du bord, demeurent des issues la mĂȘme maniĂšre, le rĂ©sulÂtat du dĂ©veÂlopÂpeÂment sexuel chez les ĂȘtres humains est presque touÂjours sans ambiÂguĂŻÂtĂ© mĂąle ou femelle. Le dĂ©veÂlopÂpeÂment des ovaires et celui des tesÂtiÂcules, et donc des femelles ou femmes et des mĂąles ou hommes, sont Ă©gaÂleÂment des rĂ©sulÂtats quaÂliÂtaÂtiÂveÂment difÂfĂ©Ârents qui, pour lâimmense majoÂriÂtĂ© des humains, sâexÂcluent mutuelÂleÂment et ne se prĂ©Âsentent pas sous forme de mĂ©langes ou de degrĂ©s. MĂąles ou hommes et femelles ou femmes, malÂgrĂ© lâexisÂtence de difÂfĂ©Ârentes formes dâintersexuation, demeurent des issues de lâintersexualitĂ© est souÂvent Ă©voÂquĂ©e pour tenÂter de brouiller la fronÂtiĂšre entre homme et femme par celles et ceux qui plaident en faveur de lâinÂcluÂsion des femmes trans » dans les sports fĂ©miÂnins et dans dâautres contextes. Mais le transÂgenÂrisme nâa absoÂluÂment rien Ă voir avec lâinÂterÂsexuaÂliÂtĂ©. Lâimmense majoÂriÂtĂ© des perÂsonnes qui revenÂdiquent une idenÂtiÂtĂ© trans ou non binaire ne sont pas atteintes par une forme dâintersexuation, leur sexuaÂtion nâest pas ambigĂŒe. Ce sont les organes sexuels priÂmaires, et non lâiÂdenÂtiÂtĂ©, qui dĂ©terÂminent le sexe dâune ailleurs, le prinÂciÂpal dĂ©faut de lâarÂguÂment fonÂdĂ© sur les organes/caractĂ©ristiques sexuels seconÂdaires est quâil confond cause et effet. SouÂveÂnez-vous, les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires sont des Ă©lĂ©Âments anaÂtoÂmiques qui se difÂfĂ©ÂrenÂcient penÂdant la puberÂtĂ©. Chez les femmes, elles comÂprennent entre autres le dĂ©veÂlopÂpeÂment des seins, des hanches plus larges et une tenÂdance Ă stoÂcker la graisse autour des hanches et des fesses. Chez les hommes, les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires comÂprennent une voix plus grave, une taille moyenne plus Ă©leÂvĂ©e, une piloÂsiÂtĂ© faciale, des Ă©paules plus larges, une musÂcuÂlaÂture accrue et une graisse davanÂtage rĂ©parÂtie autour de lâabÂdoÂmen. CepenÂdant, ces caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires â bien quâĂ©ÂviÂdentes et indisÂsoÂciables de la façon dont la pluÂpart des gens perÂçoivent les hommes et les femmes â, ne dĂ©fiÂnissent pas rĂ©elÂleÂment le sexe bioÂloÂgique dâune perÂsonne. Au contraire, ces caracÂtĂ©ÂrisÂtiques se dĂ©veÂloppent gĂ©nĂ©ÂraÂleÂment Ă cause du sexe de lâindividu, en consĂ©Âquence de difÂfĂ©Ârences horÂmoÂnales proÂduites par les tesÂtiÂcules ou les ovaires penÂdant la difÂfĂ©Ârentes traÂjecÂtoires dĂ©veÂlopÂpeÂmenÂtales des mĂąles ou hommes et des femelles ou femmes sont elles-mĂȘmes le proÂduit de milÂlions dâanÂnĂ©es de sĂ©lecÂtion natuÂrelle, puisque les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires contriÂbuent difÂfĂ©ÂremÂment Ă lâadaptabilitĂ© Ă©voÂluÂtive des mĂąles ou hommes et des femelles ou femmes. Les femelles aux hanches plus Ă©troites avaient plus de mal Ă mettre au monde des enfants Ă grosse tĂȘte, et celles aux hanches plus larges avaient donc un avanÂtage Ă©voÂluÂtif. Ce nâĂ©Âtait pas le cas pour les mĂąles, ce qui explique en parÂtie pourÂquoi leurs corps ont tenÂdance Ă ĂȘtre difÂfĂ©Ârents. Mais cela ne signiÂfie pas que les hanches dâune perÂsonne â ou toute autre caracÂtĂ©ÂrisÂtique sexuelle seconÂdaire, y comÂpris la barbe et les seins â dĂ©fiÂnissent son sexe bioÂloÂgiÂqueÂment. Ces caracÂtĂ©ÂrisÂtiques, bien quâayant Ă©voÂluĂ© sous lâefÂfet de presÂsions de sĂ©lecÂtion propres Ă chaque sexe, ne perÂmettent aucuÂneÂment de dĂ©fiÂnir le sexe bioÂloÂgique dâune anaÂloÂgies peuvent aider, alors perÂmetÂtez-moi de vous en proÂpoÂser une autre. Les motards conduisent des motos et les cyclistes des vĂ©los. Si ces deux vĂ©hiÂcules prĂ©Âsentent de nomÂbreuses simiÂliÂtudes deux roues, un guiÂdon, une selle, des rayons, etc., ils difÂfĂšrent au moins sur un point fonÂdaÂmenÂtal. Les motos sont proÂpulÂsĂ©es par des moteurs et du carÂbuÂrant, tanÂdis que les vĂ©los sont proÂpulÂsĂ©s par des jambes qui pĂ©dalent. Le seul criÂtĂšre perÂmetÂtant de dĂ©terÂmiÂner si un indiÂviÂdu est un motard ou un cycliste consiste Ă savoir sâil conduit une moto ou un vĂ©lo. Il sâaÂgit de la prinÂciÂpale caracÂtĂ©ÂrisÂtique dĂ©fiÂniÂtionÂnelle des motards et des cyclistes. CepenÂdant, il existe Ă©gaÂleÂment de nomÂbreuses caracÂtĂ©ÂrisÂtiques seconÂdaires assoÂciĂ©es aux motards et aux cyclistes. Les motards, par exemple, sont plus susÂcepÂtibles de porÂter des vestes en cuir, des jeans et des banÂdaÂnas. Les cyclistes sont plus susÂcepÂtibles de porÂter de lâĂ©lasthanne mouÂlant. Les motards portent des casques lourds qui proÂtĂšgent toute la tĂȘte et comÂprennent un Ă©cran. Les cyclistes portent gĂ©nĂ©ÂraÂleÂment des casques lĂ©gers ne recouÂvrant que le desÂsus de leur nombre des caracÂtĂ©ÂrisÂtiques seconÂdaires des motards et des cyclistes ne sont pas arbiÂtraires ou forÂtuites. Ă lâinsÂtar des caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires des hommes et des femmes, nous pouÂvons ratÂtaÂcher lâuÂtiÂliÂtĂ© des caracÂtĂ©ÂrisÂtiques seconÂdaires des motards et des cyclistes Ă leurs caracÂtĂ©ÂrisÂtiques priÂmaires. Les motards portent des habits rĂ©sisÂtants parce quâils se dĂ©placent Ă des vitesses plus Ă©leÂvĂ©es. Ils ont donc besoin de vĂȘteÂments de proÂtecÂtion en cas dâacÂciÂdent et afin dâattĂ©nuer le refroiÂdisÂseÂment Ă©olien. En ce qui les concerne, les cyclistes dĂ©ploient un effort phyÂsique consiÂdĂ©Ârable en pĂ©daÂlant. Ils doivent mettre en mouÂveÂment leur propre poids ainÂsi que celui de leur vĂ©hiÂcule, ce qui requiert des vĂȘteÂments et des Ă©quiÂpeÂments de proÂtecÂtion plus lĂ©gers, resÂpiÂrants et coupe-vent. Et vu quâils se dĂ©placent plus lenÂteÂment, les acciÂdents potenÂtiels auxÂquels ils sont confronÂtĂ©s sont moins vioÂlents. LĂ encore, le choix dâun Ă©quiÂpeÂment de proÂtecÂtion plus lĂ©ger se jusÂtiÂfie Ă©tant, un indiÂviÂdu conduiÂsant une moto, mais habillĂ© dâune comÂbiÂnaiÂson en Ă©lasÂthanne et porÂtant un casque lĂ©ger ne devient pas un cycliste ni moins un motard pour la raiÂson quâil parÂtage ces caracÂtĂ©ÂrisÂtiques seconÂdaires comÂmuÂnĂ©Âment assoÂciĂ©es aux cyclistes. InverÂseÂment, un indiÂviÂdu Ă vĂ©lo, mais affuÂblĂ© dâun jean et dâune veste en cuir ne devient pas un motard ni moins un cycliste parce quâil parÂtage ces traits seconÂdaires typiques des motards. De la mĂȘme maniĂšre que ces traits seconÂdaires ne constiÂtuent pas ce qui dĂ©fiÂnit un motard ou un cycliste, les caracÂtĂ©ÂrisÂtiques sexuelles seconÂdaires ne constiÂtuent pas ce qui perÂmet de dĂ©terÂmiÂner si un indiÂviÂdu est homme ou femme. ***Mais la bioÂloÂgie Ă©tant comÂplexe, les gens se laissent faciÂleÂment influenÂcer par des graÂphiques et des desÂsins, surÂtout lorsÂquâils visent Ă prouÂver ce quâils avaient envie de croire de toute façon â comme lâidĂ©e prĂ©ÂtenÂduÂment Ă©manÂciÂpaÂtrice selon laquelle le sexe serait un spectre pluÂtĂŽt quâun sysÂtĂšme concept de spectre implique un axe quanÂtiÂtaÂtif et conduit, lorsÂquâil est pris au sĂ©rieux, Ă des concluÂsions prĂ©ÂjuÂdiÂciables. Une reprĂ©ÂsenÂtaÂtion graÂphique parÂtiÂcuÂliĂšÂreÂment popuÂlaire reprĂ©Âsente le sexe comme une disÂtriÂbuÂtion bimoÂdale simple, avec deux maxiÂma reprĂ©ÂsenÂtant la masÂcuÂliÂniÂtĂ© et la fĂ©miÂniÂtĂ©, autour desÂquels la pluÂpart des gens se situent. Un tweet viral de lâuÂtiÂliÂsaÂteur de TwitÂter ScienceVet2, qui compte mainÂteÂnant plus de 17 000 retÂweets, proÂmeut ce modĂšle du spectre sexuel bimoÂdal Ă lâaide dâune figure simiÂlaire Ă celle comÂprend faciÂleÂment lâengouement pour ce type de reprĂ©ÂsenÂtaÂtion elle Ă©taye Ă notre intuiÂtion selon laquelle la pluÂpart dâentre nous se rasÂsemblent autour de deux pĂŽles, mĂąles hommes et femelles femmes, tout en sugÂgĂ©Ârant quâil existe un vaste contiÂnuum entre ces deux catĂ©ÂgoÂries. On supÂpose que lâon pourÂrait mĂȘme proÂcĂ©Âder Ă diverses mesures afin de dĂ©terÂmiÂner exacÂteÂment oĂč nous nous situons sur ce une fois, tout cela semble trĂšs proÂgresÂsiste en thĂ©oÂrie. Mais en praÂtique, les consĂ©Âquences de cette reprĂ©ÂsenÂtaÂtion sont rĂ©gresÂsives, Ă©tant donÂnĂ© que les criÂtĂšres de la masÂcuÂliÂniÂtĂ© et de la fĂ©miÂniÂtĂ© invoÂquĂ©s par les secÂtaÂteurs de la figuÂraÂtion specÂtrale du sexe seront nĂ©cesÂsaiÂreÂment des stĂ©ÂrĂ©oÂtypes sexistes, que nos grands-parents auraient reconÂnus comme la figure adapÂtĂ©e ci-desÂsous, le mĂąle A est-il plus » mĂąle que le mĂąle B ? La femelle D est-elle plus » femelle que la femelle C ? PenÂdant des dĂ©cenÂnies, nous avons Ă juste titre enseiÂgnĂ© Ă nos enfants que ce type de logique Ă©tait insulÂtant et nuiÂsible â quâune fille aux traits masÂcuÂlins Ă©tait tout autant une fille que son amie dont le phyÂsique corÂresÂponÂdait davanÂtage au stĂ©ÂrĂ©oÂtype fĂ©miÂnin. Que lâaxe des absÂcisses de la figure serve Ă Ă©vaÂluer la morÂphoÂloÂgie des organes gĂ©niÂtaux ou un amalÂgame de traits ou de comÂporÂteÂments sexuels seconÂdaires, le diaÂgramme sugÂgĂšre touÂjours que les hommes grands, agresÂsifs, avec une barbe Ă©paisse, une voix grave, un gros pĂ©nis et un taux de tesÂtoÂstĂ©Ârone Ă©leÂvĂ© sont plus » masÂcuÂlins, plus hommes, que les hommes petits, avec une perÂsonÂnaÂliÂtĂ© plus douce, rĂ©ponÂdant Ă la desÂcripÂtion inverse. De la mĂȘme maniĂšre, les femmes ayant des seins plus gros, un rapÂport taille-hanche plus fĂ©miÂnin » et une piloÂsiÂtĂ© plus faible seraient consiÂdĂ©ÂrĂ©es comme plus » fĂ©miÂnines, plus femmes, que les femmes aux petits seins, moins galÂbĂ©es et plus cette persÂpecÂtive du spectre sexuel vous semble terÂriÂbleÂment simiÂlaire Ă celle dâune brute de cour de rĂ©crĂ©aÂtion, câest parce que tel est effecÂtiÂveÂment le cas. ImaÂgiÂnez le scĂ©ÂnaÂrio suiÂvant James, 16 ans, est un garÂçon trĂšs effĂ©ÂmiÂnĂ©. Au lycĂ©e, il est vicÂtime dâun harÂcĂšÂleÂment incesÂsant en raiÂson de son appaÂrence et de ses maniĂšres fĂ©miÂnines. Ses camaÂrades de classe le taquinent Quoi, tu es une fille ? ». EntenÂdant cela, lâenseignant consulte son diaÂgramme du spectre sexuel et rĂ©pond Ă haute voix peut-ĂȘtre ».En outre, une interÂvenÂtion chiÂrurÂgiÂcale sur un nourÂrisÂson interÂsexuĂ© on parle parÂfois de mutiÂlaÂtion gĂ©niÂtale interÂsexuĂ©e pourÂrait modiÂfier la posiÂtion dâun indiÂviÂdu sur ce spectre sexuel pseuÂdosÂcienÂtiÂfique. Un parent pourÂrait alors ĂȘtre tenÂtĂ© dâopÂter pour dâautres interÂvenÂtions chiÂrurÂgiÂcales corÂrecÂtives », parÂfois en contraÂdicÂtion avec le vĂ©riÂtable sexe bioÂloÂgique gonaÂdique du nourÂrisÂson, afin de rendre son enfant davanÂtage homme ou femme â en tout cas idĂ©elÂleÂment » dans son esprit. Cela Ă©tant, force est de reconÂnaĂźtre que la pluÂpart des dĂ©fenÂseurs de la thĂ©oÂrie du spectre sexuel dĂ©sapÂprouvent le fait dâopĂ©rer les enfants interÂsexuĂ©s et Ă juste titre, selon moi. Le proÂblĂšme, câest quâils ne tiennent pas compte de la façon dont leurs docÂtrines peuvent encouÂraÂger de telles croyance que vĂ©hiÂcule la pseuÂdosÂcience du spectre sexuel â Ă savoir que le sexe dâune perÂsonne est imposÂsible Ă dĂ©terÂmiÂner de maniĂšre dĂ©fiÂniÂtive â posÂsĂšde Ă©viÂdemÂment un attrait intrinÂsĂšque pour celles ou ceux qui sont dĂ©jĂ aux prises avec des proÂblĂšmes liĂ©s Ă leur idenÂtiÂtĂ©. Il est valoÂriÂsant dâiÂmaÂgiÂner que lâon puisse avoir un contrĂŽle sur quelque chose dâausÂsi fonÂdaÂmenÂtal que le sexe. Lâarticle Sex RedeÂfiÂned Le sexe redĂ©ÂfiÂni », paru en 2015 dans la revue Nature et rĂ©diÂgĂ© par la Dr Claire AinsÂworth, proÂmoÂtrice de la thĂšse du spectre sexuel, se terÂmine sur le paraÂgraphe suivant âMon senÂtiÂment est que, puisquâaucun paraÂmĂštre bioÂloÂgique ne prend le desÂsus sur tous les autres, en fin de compte, lâiÂdenÂtiÂtĂ© de genre semble ĂȘtre le paraÂmĂštre le plus raiÂsonÂnableâ, explique Vilain. En dâautres termes, si vous vouÂlez savoir si une perÂsonne est un homme ou une femme, il est peut-ĂȘtre prĂ©ÂfĂ©Ârable de lui poser la question. »Le Dr Ăric Vilain, cliÂniÂcien et direcÂteur du Centre de bioÂloÂgie basĂ©e sur le genre de lâuÂniÂverÂsiÂtĂ© de CaliÂforÂnie Ă Los Angeles, affirme que, puisque le sexe bioÂloÂgique ne sauÂrait ĂȘtre rĂ©duit Ă un paraÂmĂštre bioÂloÂgique » ce qui est faux, alors nous devrions abanÂdonÂner la prise en compte du sexe au proÂfit de celle de lâidentitĂ© de genre, entiĂšÂreÂment subÂjecÂtive. Cette concluÂsion est ahuÂrisÂsante, notamÂment parce que, mĂȘme si la thĂ©oÂrie du spectre sexuel Ă©tait exacte, il ne sâensuivrait nulÂleÂment que lâon peut arbiÂtraiÂreÂment choiÂsir oĂč lâon se situe sur le spectre. En outre, dans lâinÂterÂprĂ©ÂtaÂtion que fait AinsÂworth des affirÂmaÂtions de Vilain, nous constaÂtons un glisÂseÂment assez grosÂsier entre lâafÂfirÂmaÂtion selon laquelle le sexe serait un spectre et lâafÂfirÂmaÂtion beauÂcoup plus extrĂȘme selon laquelle le sexe serait arbiÂtraire et insiÂgniÂfiant. Comme si nâimporte qui pouÂvait, grĂące au pouÂvoir de lâimagination et au moyen dâune simple affirÂmaÂtion, invenÂter â ou dĂ©ciÂder de â sa bioÂloÂgie. Quel incroyable pouÂvoir les humains sâarrogent-ils. Si seuleÂment il exisÂtait. CerÂtains miliÂtants pour les droits des perÂsonnes trans » se demandent pourÂquoi des gens comme moi se focaÂlisent sur une quesÂtion dont les enjeux semblent si faibles. En rĂ©aÂliÂtĂ©, les enjeux sont consiÂdĂ©Ârables si lâiÂdĂ©e du sexe bioÂloÂgique peut ĂȘtre invaÂliÂdĂ©e dans le domaine de la comÂpĂ©ÂtiÂtion sporÂtive, lĂ oĂč les difÂfĂ©Ârences entre les hommes et les femmes sont les plus Ă©viÂdentes, alors le comÂbat contre la pseuÂdosÂcience du sexe specÂtral est sans doute perÂdu dâavance dans tous les autres domaines â de lâadÂmisÂsion des hommes dans les priÂsons pour femmes et les centres dâaide aux vicÂtimes de viols, Ă la faciÂliÂtaÂtion de la chiÂrurÂgie [dite, menÂsonÂgĂšÂreÂment, NdT] de chanÂgeÂment de sexe pour les Ă©coÂliers. AinÂsi que ThoÂmas Sowell le forÂmule sucÂcincÂteÂment dans son livre The Quest for CosÂmic JusÂtice, une sociĂ©ÂtĂ© ne peut surÂvivre que lorsque la diverÂgence entre les thĂ©oÂries qui y prĂ©Âvalent et lâimmuable rĂ©aÂliÂtĂ© est minime. PourÂtant, il est peu proÂbable que les thĂ©oÂries de lâĂ©ÂgaÂliÂtĂ© soient rĂ©exaÂmiÂnĂ©es â ou exaÂmiÂnĂ©es pour la preÂmiĂšre fois â lorsÂquâelles servent de base au senÂtiÂment griÂsant dâĂȘtre moraÂleÂment supĂ©Ârieur Ă une âsociĂ©ÂtĂ©â ignorante. »Les dĂ©fenÂseurs de la reprĂ©ÂsenÂtaÂtion specÂtrale du sexe avaient sans doute de bonnes intenÂtions en lâĂ©laborant. AprĂšs tout, qui sâopposerait Ă une expliÂcaÂtion de la bioÂloÂgie humaine qui puisse valiÂder toutes nos perÂcepÂtions chanÂgeantes de nous-mĂȘmes ? Mais il devrait ĂȘtre Ă©vident quâils ont créé une thĂ©oÂrie erroÂnĂ©e de la bioÂloÂgie qui falÂsiÂfie la nature humaine et nuit aux indiÂviÂdus vulÂnĂ©Ârables. Lorsque lâon tente dâatÂteindre lâĂ©ÂgaÂliÂtĂ© et la jusÂtice en falÂsiÂfiant la rĂ©aÂliÂtĂ©, lâiÂnĂ©ÂgaÂliÂtĂ© et lâinÂjusÂtice ne sont jamais Ă©liÂmiÂnĂ©es, elles sont simÂpleÂment WrightTraÂducÂtion NicoÂlas Casaux
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Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse AllĂ©e des EmbrumesPage 1 sur 1[Habitation] Cave In HellAntoni LondubatGryffondor [Habitation] Cave In HellAntoni Londubat, le Jeu 6 Mar - 2113 ______________________________Voici l'habitation Appartement de Malena peut poster dĂšs Ă Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Mar 18 Mar - 1109 ___________________________Petit appartement situĂ© au dernier Ă©tage, au 15Ăšme , dâun immeuble dĂ©cadent. Les escaliers sâamusent, dâailleurs vous pourrez entendre le rire dans un grincement rĂ©gulier, oui ils sâamusent Ă vous faire croire que vous ĂȘtre trop lourd, quâils vont cĂ©der sous le faible poids de vos rĂȘves et se dĂ©truire sous vos pieds. 15Ăšme Ă©tage. Vous ne pouvez pas vous tromper, il nây a quâune seule porte, il porte le n°45. Je ne ferai aucun commentaire sur lâintĂ©rieur de lâappartement. Vous pourrez y voir ce que vous voulez. Imaginez seulement un bordel sans nom, des livres Ă foison et de toute sorte Du Conte de fĂ©e, au manuel de magie noire. Sinon, des choses, des choses, des choses, des choses, et encore des choses. Et une fenĂȘtre qui mĂšne sur les toits. Une fenĂȘtre pour sâenvoler dans la nuit. La porte n'est jamais verrouillĂ©e. Vous pouvez y venir quand bon vous semble. Mais attention, cet appartement vous prendra un peu de vous. ___________________________ Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Mar 18 Mar - 1908 [Pv - Aby]Et maintenant, je vous le dis, ce que vous preniez pour de la folie, nâĂ©tait en rĂ©alitĂ© quâune hyper acuitĂ© des sens. Et maintenant, je vous le dis, un bruit dĂ©licat, Ă©touffĂ© comme enveloppĂ© dans du coton vint Ă mes oreilles. CâĂ©tait le murmure des pas du chat. Il bondissait de cheminĂ©e en cheminĂ©e, sur les toits de lâallĂ©e des embrumes, dĂ©fiant lâapesanteur des bas-fonds Ă laquelle les gratte-ciels, longs et dĂ©charnĂ©s et dĂ©formĂ©s, bosselĂ©s et cabossĂ©s, Ă©corchĂ©s ne pouvaient eux-mĂȘmes rĂ©sister. Approche petit chat des rues, approche. La nuit douze au treiziĂšme jour semblait longue, longue, longue, comme un dĂ©sert. En regardant par la fenĂȘtre, jâavais lâimpression que tout Ă©tait figĂ©, que le paysage sâĂ©tait arrĂȘtĂ©, comme engluĂ© dans une toile dâaraignĂ©e. MĂȘme si de temps en temps, ici et lĂ , un bruit !,juste un bruit qui se dĂ©battait et finissait par sâĂ©craser par Ă©cho contre les dĂ©bris dâimmeubles, vĂ©ritables tombeaux vivants qui jonchaient la ruelle des embrumes, vĂ©ritables tombeaux dâhommes, de femmes, dâenfants, de vieillards dĂ©senchantĂ©s. Je quittais brusquement la fenĂȘtre et me dirigeais vers la grande table campĂ©e en plein de milieu de la grande piĂšce. Je remontais les manches de ma chemise blanche. Jâavais ouvert les deux-trois premiers boutons du haut pour faire descendre la tempĂ©rature de mon corps qui montait en degrĂ©s dĂšs quâIl me revenait Ă lâesprit. Jâadorais la chaleur et sentir un braisier mâenvahir. Jâavais lâimpression de pouvoir cracher du feu. Seulement,Cette chaleur, Cette chaleur, Non. Elle me rendait nerveuse,et me savoir nerveuse me rendait encore plus dĂ©testais sentir en moi une once de faiblesse. Rah. Je jetais le livre de potion de rage et le repris aussitĂŽt, aplanissant les pages de mes mains presque tremblantes. Je devais me dĂ©barrasser de cette faiblesse⊠- Ne mâen veux pas Ed. », murmurais-je dâun sourire carnassier. Je feuillais le gros bouquin de potion que jâavais miraculeusement rĂ©ussi Ă poser sur la table remplie dâingrĂ©dients, et cherchais la prĂ©paration de la potion. Tout en lisant, et de nulle part, je sortis une cigarette que jâallumais façon cow-boy. Une lĂ©gĂšre secousse vibra alors dans la grande montait les escaliers. Elle Ă©tait pile Ă l'heure. Je recrachais un nuage de fumĂ©e. - AAAAAAAH !, mâexclamais-je rageusement sur un Ă©niĂšme livre qui ne contenait toujours pas la bonne potion âet que je venais de lancer dans le couloir, tout prĂšs du visage de mon invitĂ©. - Entre, câest ouvert ! , lui lançais-je sans pour autant lui prĂȘter une quelconque attention visuelle lorsquâelle passa le Ah ma chĂšre Aby, tu as grimpĂ© jusqu'ici ! Je suis si contente que tu ais pu venir ! Ca faisait si longtemps ! avais-je dit tendrement en la regardant enfin dans les yeux. Sauvage, rebelle, angĂ©lique. La jeune femme n'avait rien perdu de son charme. Et ses yeux que je jalousais depuis notre premiĂšre rencontre... je rĂ©agis avant d'ĂȘtre emportĂ© par un flot de nostalgie. - Tiens prends ça sâil te plait ! et sans attendre son consentement, je la noyais sous une grosse pile de livres que je venais de tirer dâun coin de mon pris dâautres gros bouquins - Aide-moi Aby tu veux, et les posais avec un tel fracas sur ce qui me servait dâatelier de potion,quâune avalanche de poussiĂšre sâĂ©levajusquâau plafond. Je vous avais dit que jâĂ©tais nerveuse ? Je lâĂ©tais en effet. Tu veux une pomme Aby ? » lui proposais-je gentiment, En lui servant,Charmeuse,et souriante,tout un panier de pommes rouges qui depuis plusieurs heures,baignaient dans lâElixir dâEuphorie que j'avaissoigneusement peut-ĂȘtre la seule maniĂšre de la persuader de mâaider Ă empoisonner ce cher professeur Edward F. Fitzgerald sans qu'elle ne pose trop de question. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Ven 2 Mai - 1557 Malena Kane...Je la croyais disparue dans la nature, ou dans la raison. Je ne sais pas. Je ne m'attendais certes pas Ă la voir resurgir abruptement mais. Cela ne m'Ă©tonnait pas dans le fond. J'avais l'impression de n'avoir jamais coupĂ© contact avec elle. Simplement on s'Ă©tait perdue de vue. Comme si elle faisait partie d'une certaine couche de la rĂ©alitĂ© qui ne m'Ă©tait pas constamment visible. Des fois apparente, longtemps quels mystĂšres as-tu Ă©lucidĂ© depuis que nous inspections scrupuleusement le ChĂąteau, dĂ©voreuses d'Ă©nigmes que nous Ă©tions ?Ou est-ce des mystĂšres que tu as laissĂ© derriĂšre toi car tu traĂźnes Ă ta suite tĂ©nĂšbres et des Embrumes. Je l'avais lu sur le papier, lettres noires encre de chine sur parchemin jauni. Un sourire pour tout ce que cela pouvait dire d'elle. L'AllĂ©e des Embrumes. Cela paraissait parfait. dans l'une des ruelles adjacentes du Chemin de Traverse. Impossible de louper l'AllĂ©e, on peut la retrouver rien qu'Ă l'odeur. Comment ce quartier peut-il ĂȘtre si dĂ©labrĂ© avec toute la puissance qu'il renferme ? Certes les charlatans sont plus nombreux que les honnĂȘtes marchands ici bas. Pourtant il y avait de l'argent qui passait ici. De sacrĂ©s sommes Ă ce qu'on disait. Pas moyen de restaurer un peu, de rendre l'endroit vivable ?Toujours Ă©tait-il. Cela donnait un genre. Une atmosphĂšre particuliĂšre, un je ne sais quoi. Attrayant. Merlin, si on faisait abstraction des oĂč je me trouvais, dĂ©sormais assez Ă©loignĂ© du Chemin, on aurait pu dĂ©posĂ© un cadavre que l'odeur aurait cachĂ© sa que c'Ă©tait pour recurvite, c'Ă©tait si compliquĂ© ?L'air devenait ensuite respirable. Peut-ĂȘtre n'avait-ce Ă©tĂ© que l'odeur de l'apothicaire du coin ? MacĂ©ration de viscĂšres ? NausĂ©es. Je ne voulais plus y repenser. L'air est frais maintenant. Une deux. cet immeuble lĂ , qui paraissait poussĂ© de travers. Les murs Ă©taient si vieux que mĂȘme rester droit Ă©taient trop durs, ils se courbaient lĂ©gĂšrement. LĂ©zardes sur les cloisons grises. Qui s'Ă©levaient haut dans le ciel. Combien d'Ă©tages ? Je les comptais soigneusement. 15. Malena Ă©tait tout en haut. Les escaliers grinçaient. Pendant quinze Ă©tages, chaque marche me saluait de son soupir particulier. Je fis des pauses oui pendant mon ascension. Quelle honte. Dire qu'avant, avant. Je n'avais jamais montĂ© autant de marches. Je tenais ma flĂšche de cristal serrĂ©e contre moi, pour la protĂ©ger contre le vol et la crasse. J'aurais pu jouer la tĂ©mĂ©raire et filer jusqu'au quinziĂšme avec elle mais la cage d'escalier Ă©tait si Ă©troite et mon balai flambant au loin, le numĂ©ro 45, sous le voile blanc dont mes yeux Ă©taient recouverts. L'effort vous comprenez. J'avais un peu le souffle court. Gosses on s'Ă©clipsait partout, par n'importe quel moyen, sans effort. De vrais courants d'air. Qui t'es maintenant Aby si t'es mĂȘme plus un courant d'air ?RĂąle Ă©nervĂ©. Et le livre projetĂ© qui va avec. PassĂ© Ă quelques centimĂštres de mon visage avant de s'Ă©craser par terre dans un bruit qui en disait long sur son poids. Un peu choquĂ©e, secrĂštement heureuse de constater que mon amie n'avait pas changĂ©, je la cherchais au milieu du bric-Ă -brac. S'il n'y avait pas eu tout ces livres, j'aurais pu me croire chez Entre, câest ouvert ! Ouvert ouvert, c'Ă©tait vite dit. Certes la porte n'Ă©tait pas fermĂ©e mais les divers objets qui me cernaient, parfois empilĂ©s, me dissuadaient d'entrer presque plus sĂ»rement qu'une porte fermĂ©e Ă double tour. Comment passer sans dĂ©clencher l'apocalypse ? Je dĂ©collais doucement sur ma flĂšche, prenant garde Ă ne renverser aucune pile. Trouvant un endroit relativement dĂ©gagĂ© j'y atterrissais et repris mon balai bien en main, cette fois pour protĂ©ger l'environnement d'un coup qui mettrait Ă mal l'ordre tout relatif qui y instigatrice de cet ordre, m'accueillait avec cet air que je ne connaissais que trop bien. Elle avait quelque chose derriĂšre la tĂȘte, je pouvais le sentir mĂȘme aprĂšs toutes ces Ah ma chĂšre Aby, tu as grimpĂ© jusqu'ici ! Je suis si contente que tu ais pu venir ! Ca faisait si longtemps !- Une Ă©ternitĂ©! rĂ©pondis-je avec un sourire mordant. Je me mĂ©fiais un peu je crois mais j'Ă©tais surtout contente moi aussi d'avoir pu effectivement Malena n'attendit pas pour me mettre Ă profit. A peine posais-je mon balai contre le mur que je reçus une pile de livres tandis qu'elle mĂȘme, s'en servait une part âmais d'oĂč les sortait-elle ? avant de se diriger vers une table amĂ©nagĂ©e semblait-il pour la rĂ©alisation de ? Je n'eus pas le temps de rĂ©flĂ©chir Ă la question qu'elle me tenait une pomme. Je la pris machinalement tout en me penchant sur son atelier improvisĂ©. Croquant Ă pleine dent dans le beau fruit rouge, je cherchais quelques indices sur la raison de ma prĂ©sence ici. Car ce n'Ă©tait pas juste pour me voir que Malena m'avait invitĂ©. DĂ©duction des plus Les affaires reprennent on dirait ! m'exclamais-je avec un enthousiasme qui ne me parut pas mĂȘme suspect. Et pourtant je me sentais pleine d'une joie et d'une Ă©nergie inexpliquĂ©e, qui grandissaient en moi comme mon oeil se faisait plus vif, ma voix Superbe! commentais-je en lisant le titre du premier ouvrage de ma pile, "Empoisonneurs cĂ©lĂšbres et leurs mĂ©thodes". Je gloussais en le feuilletant, une fois dĂ©barrassĂ©e des autres que j'avais posĂ© Ă cĂŽtĂ© de ceux de Malena. Il y en a des choses intĂ©ressantes, dommage que je n'ai personne sur qui tester ! Je posais l'ouvrage et regardais Malena, mais j'imagine que toi tu as ton idĂ©e ? Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Sam 17 Mai - 023 En me rĂ©veillant ce matin dans les dortoirs des Serdaigle, au sortir de rĂȘves agitĂ©s, jâavais compris que moi, Malena Kane, je nâĂ©tais pas quâun.Mais plusieurs !JâĂ©tais homme, jâĂ©tais femme. Et aujourdâhui, oui aujourdâhui, ça me donnait le vertige. Cette sensation dâexister sous plusieurs formes me donnait le vertige. Peut-ĂȘtre que demain, ça ne serait plus le cas. Peut-ĂȘtre que demain⊠oui, demain, ça ne sera plus le cas. Mais ce matin, et mĂȘme si jâavais eu dĂ©jĂ conscience de cette vĂ©ritĂ©, ce matin, jâen avais peur. Jâavais donc quittĂ© lâĂ©cole, oubliant les cours, et jâavais passĂ© toute lâaprĂšs-midi sous mon lit, dans lâappartement de Malena Kane, mon autre moi, ou câĂ©tait moi son autre miniature. Il y avait quelques temps que je nây Ă©tais pas retournĂ©, sous mon lit. En me glissant sous le sommier, je me doutais pourtant quâil serait compliquĂ© pour moi de mâendormir. Mais je ne comptaispas dormir, et je nâai pas dormiJâavais seulement ressenti un besoin le besoin dâĂ©touffer les mouvements de mon Ăąme, dâĂ©touffer le trop plein dâimages, des images en rafale qui me secouaient comme un bateau titubant sur les vagues. Jâavais ressenti le besoin de me retirer sur une berge, et de laisser la source sensible de mon ĂȘtre sâĂ©couler comme une riviĂšre, sâĂ©couler sans mâemporter. Et sous mon lit, les rĂȘves nâavaient plus assez dâespaces pour respirer, ou pour voyager dans une chambre comme sâils voyageaient Ă travers les mondes. Sous mon lit, les rĂȘves nâavaient pas assez dâoxygĂšne pour faire de leurs braises, un incendie onirique. Un incendie onirique !Jâignorais combien de temps jây Ă©tais restĂ© pour cesser dâexister, Ă nâĂ©couter que les craquements du plancher. Les rideaux Ă©taient tirĂ©s afin dâempĂȘcher la lumiĂšre du jour dâentrer, et mes paupiĂšres Ă©taient Ă©galement fermĂ©es pour Ă©viter Ă mes yeux de subir les innombrables petites lumiĂšres colorĂ©es qui scintillent dâordinaire dans le noir. Longtemps,Que je suis lĂ AprĂšs ce long temps, je commençais enfin Ă toucher cette paix intĂ©rieure que je recherchais. Elle ressemblait Ă une lumiĂšre tamisĂ©e, douce, chaude, et je mâapprochais pour me laisser absorber par elle, et disparaitre sous mon lit, et rester cacher de la surface de la Terre. Oui, je commençaisâŠje mâapprochais⊠je la senta⊠PAM, PAM !!!! Jâouvrais les yeux, brutalement, Tu te prends pour une larve dans une chrysalide LĂ©na ? Allez sors de lĂ petit papillon, jâai besoin de toi » en sachant pertinemment qui venait me sortir de mon hibernation. Ce qui » repartait vers le salon. On entendait presque les fondations de lâimmeuble trembler tant il y avait dâĂ©nergie dans chacun de ses pas. Allez grouille LĂ©na, le temps nâattend pas ! » me cria-t-elle, de lâautre cĂŽtĂ© de la porte tandis que je sortais de sous mon lit. Je tirais les rideaux. La nuit Ă©tait tombĂ©e. Une nuit qui ressemblait Ă une nuit sur lâallĂ©e des embrumes. A croire, que câĂ©tait elle qui colorait la nuit, et non pas lâinverse. Jâattrapais ma veste et fit tomber par la mĂȘme occasion mes comics et le CD Electric Warrior de Comme cet appartement, ma chambre Ă©tait dans un bordel monstre. Une des choses que je tenais de Malena Kane, cousine de ma mĂšre. LĂ©na ! » Ă©tait donc le surnom que ma grande cousine avait dĂ©cidĂ© de mâattribuer. Bref, jâenfilais ma veste pour couvrir une longue chemise foncĂ©e et froissĂ©e au col. Jâarrivais discrĂštement dans ce qui pourrait ĂȘtre un semblant de salon. Sur la grande table, des ustensiles de potion, des gros livres, des restes dâanimaux⊠Malena tramait quelque chose de pas nette. Rien de bien surprenant jusquâici. La prĂ©sence dans lâappartement dâune jolie et jeune demoiselle, lâĂ©tait un peu plus. Surtout que la demoiselle se comportait Ă©trangement -un sourire trop sourire, une apparente euphorie non contrĂŽlĂ©e...-Qu'est-ce que...-Tiens prends une pomme LĂ©na, elles sont dĂ©licieuses, rĂ©torqua aussitĂŽt Malena en me tendant l'un des fruits - que j'attrapais sans broncher. LĂ©na, reprit Malena alors que je croquais dans la pomme, je te prĂ©sente Aby, une amie de longue date ! Elle est venue aider. Aby, je te prĂ©sente LĂ©na, la fille deâŠ, Malena sâarrĂȘta, et me regarda avec un soupçon de gĂȘne qui ne dura quâune microseconde, puis elle sourit, ...de ma cousine. » Je lui rendis un faible sourire, et saluais la jeune femme qui avait des yeux Ă couper le souffle. - EnchantĂ© mademois- âoui enfin, comme je te le disais Aby, jâai en effet trouvĂ© un cobaye pour tester un petit poison de mon soin. - Câest qui ? Me risquais-je Ă demander, - Edward Fitzgerald. - Le professeur de Poudlard ? - Oui. Bouffe ta Ah ? - Bouffe ta pomme ! JâobĂ©is. Plus je croquais dedans, plus⊠plus⊠je ne saurais expliquer ce que je ressentais⊠de lâexcitation ? Une vague de chaleur qui montait, montait, montait...- Câest une vieille connaissance. Mais, et Ă mon plus grand regret, je ne peux pas rester, le boulot mâappelle. Aussi, Vous allez faire la prĂ©paration pour moi. Vous nâavez quâĂ suivre le bouquin... âelle montrait une page en particulier tandis que la vague de chaleur continuait de monter, provoquant des centaines de vibrations dans toutes les parties de mon corps- Surtout, ne perdez pas le chat, c'est trĂšs important. Bref, une fois que ça sera fait, LĂ©na tu lâapporteras Ă ton professeur, dâaccord ? Elle nous regardait Ă tout de rĂŽle avec son sourire charmeur⊠son si beau sourire auquel on ne pouvait rien refuser. TrĂšs bien, je file alors ! Elle prit ses affaires, et se tourna vers son amie, Aby je suis contente de tâavoir vue, on pourra prendre un cafĂ© un de ces jours ! Et, dit-elle en me montrant du coin de lâĆil, tâen fais pas, tu vas bien tâamuser, LĂ©na est aussi folle⊠fou⊠folle bref, aussi timbrĂ© que moi, finit-elle avec un clin dâĆil. Elle filait sur le seuil de la porte, et, se retourna une derniĂšre fois, sâappuyant, dans une posture trĂšs sexy, sur lâembouchure de la porte, Mr. Holmes, me dit-elle avant de se tourner vers Aby avec un sourire amusĂ©, Mr. Watson. Enfin, elle disparut, nous laissant en tĂȘte Ă tĂȘte. Mais il n'y avait aucun silence...car dans mon crĂąne rĂ©sonnait des bruits par milliers, des bruits Ă©lectrisants ! - Elle a bien dit, "faites attention au chat", non ? M'enquis-je, un brin troublĂ©, ou pas. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Mar 27 Mai - 1848 Regardais Malena... Pour cela il aurait fallu qu'elle soit encore lĂ . Me rĂ©pondre ? Non c'Ă©tait trop prĂ©visible comme attitude hein, Malena ?Alors tu avais dĂ©jĂ disparu, lorsque je te l'ai posĂ© cette question. Mon regard n'avait su attraper le tien avant que tu ne t'envoles, il retournait Ă tes livres. Les titres, les titres je les murmurais doucement, comme pour les goĂ»ter. Oui ce jour-lĂ tout avait un goĂ»t particulier. Et tandis que sur mes lĂšvres je sentais ce doux parfum sucrĂ©, enivrant de l'interdit, je ne pouvais rĂ©primer de petits poison, vraiment ?Jouons Ă cela parlait. Pourquoi donc ? A qui ? Je n'avais pu personne d' elle-mĂȘme ? L'idĂ©e me fit sourire. Ou peut-ĂȘtre ne parlait-elle pas Ă une personne, ce qui ne m'aurait guĂšre Ă©tonnĂ©e. M'man faisait ça aussi, taper la causette avec ses livres donc Ă©taient drĂŽlement amusants. Je me passionnais pour Poisons Ă mettre dans toutes les poches, dont les illustrations Ă©taient particuliĂšrement Ă©clairantes. A la page de la strychnine, un personnage en traits fins Ă©tait agitĂ© de spasmes fort rĂ©alistes, d'aprĂšs le texte dĂ» Ă la stimulation exacerbĂ©e du systĂšme nerveux. Les mouvements grotesques de la victime, peu avant sa mort par asphyxie, m'arrachĂšrent des Ă©clats de rire. Quelqu'un entrait dans la piĂšce. Malena oui, de retour, mais pas seulement. Une jeune... je n'en Ă©tais plus sĂ»re. Je le regardais, toujours aussi joyeuse, contente de cette nouvelle rencontre pour le moins intrigante. Je le scrutais et il m'apparaissait il. Un visage fin certes, des lĂšvres rosĂ©es, des yeux de biche oui, un regard clair qui lui donnait un air de princesse des cieux. Et son corps, mince et Ă©lancĂ©, et sa prĂ©sence, si douce. Il Ă©tait jolie oui, beaucoup, pourtant il. Pourquoi il ? Parce que. Je ne saurais l'expliquer clairement. J'Ă©tais juste habituĂ©e Ă regarder les gens. Chez ce garçon aux apparences fĂ©minines, il y avait tout de mĂȘme des traits masculins. Le nez, les oreilles pas assez petites, pas assez ronde peut-ĂȘtre. IndĂ©niablement homme, la pomme d'Adam et le torse qui se devinait sous la chemise. C'Ă©tait perturbant et cela m'amusait Ă©normĂ©ment. De m'ĂȘtre fait bernĂ©e, d'avoir doutĂ©. Et ce qui m'amusait encore plus, c'Ă©tait que mĂȘme si en cet instant je sentais que c'Ă©tait il, m'aurait-il dit qu'il Ă©tait elle que je l'aurais cru me faisait penser Ă Stuart un peu. A mi-chemin entre deux souriais garçon semblait quelque peu perdu dans cet environnement sens-dessus-dessous, oĂč siĂ©geait ça et lĂ attirails pour empoisonnement. Malena lui proposa lui aussi une pomme, nous prĂ©senta rapidement. "LĂ©na, la fille deâŠ" La fille vraiment ? Mon sourire s'agrandit. Je m'Ă©tais finalement trompĂ©e il fallait croire. Cette LĂ©na Ă©tait un trompe-l'oeil vivant. LĂ©na d'ailleurs... comme dans Malena. Cela aussi Ă©tait LĂ©na avait laissĂ© sa phrase en suspens un furtif instant de doute. "...de ma cousine." J'avais beau l'avoir connu petite, l'idĂ©e que la brune ait une famille me paraissait surrĂ©aliste. Elle Ă©tait si libre qu'il m'Ă©tait improbable qu'elle ait des attaches, quelles qu'elles soient. Cette LĂ©na en Ă©tait d'autant plus Ă©nigmatique. Est-ce que tous les membres de la famille Kane Ă©tait ainsi ? De prĂ©nom semblable, et toujours cet air de ne pas ĂȘtre complĂštement lĂ ? A moitiĂ© dedans, Ă moitiĂ© brĂšves explications, je retenais le nom d'Edward Fitzgerald. Edward, charmant homme qu'il devait ĂȘtre pour accepter de nous servir de cobaye. Pourquoi donc voulait-il mourir ? Enfin les raisons de son suicide Ă©taient sans importance aprĂšs tout, ce qui me plaisait c'Ă©tait de pouvoir lui concocter la mort. C'Ă©tait si excitant! J'avais hĂąte de commencer, tellement hĂąte. Mon sourire se fit Ă©clatant pour Ma LĂ©na tandis qu'aprĂšs une derniĂšre petite manipulation elle nous salua, l'autre LĂ©na et moi, et disparut. Elle partait alors que nous allions passer au plus amusant, dĂ©cidĂ©ment je ne la comprenais pas. Son dĂ©part prĂ©cipitĂ© et inexpliquĂ© devait-on la croire quand elle disait qu'elle avait du travail ? me laissa quelque peu perplexe, une perplexitĂ© trĂšs gaie cela dit. Nous avions l'appartement pour nous seules! Ou seuls ? Malena avait tant alternĂ© le masculin et le fĂ©minin que je ne m'y retrouvais plus. Et de la documentation de qualitĂ© sur les poisons en plus de ça!- Elle a bien dit, "faites attention au chat", non ?- Je ne sais pas. Je crois qu'elle a dit qu'il Ă©tait important... Je ris, tout cela Ă©tait absurde mais fort plaisant. - Comment nous a-t-elle appelĂ© avant de partir ? Sans attendre je me plongeais dans la lecture de cette page qu'elle nous avait dĂ©signĂ©. Potion Vive-Loup, lis-je Ă voix haute. A pour effet lâexact contraire du tue-Loup... Je passais sous silence ce qui ne nous intĂ©ressait pas. ... ne se conserve pas plus de soixante douze heures. Cependant, si jamais il nâest pas utilisĂ© sur un hybride », cela donnerait un poison mortel qui tue celui qui lâingurgite dans les soixante douze levais le nez du bouquin, posant mon regard sur celui de ce Elle lui en veut Ă ton prof, pour lui offrir une agonie si lente! moins cela sonnait Ă mes oreilles comme une hilarante plaisanterie. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Sam 9 AoĂ» - 015 - Elle lui en veut Ă ton prof pour lui offrir une agonie aussi lente, plaisante Ă©trangement la jeune femme, ce qui me fait Ă©galement et bĂȘtement rire de concert. Ha, ha. On a bien ri ainsi pendant plusieurs longues secondes, ou plusieurs minutes, je ne saurai le dire, Ă faire voler nos voix enjouĂ©es dans le silence mornes de la ruelle des embrumes comme des enfants qui sâamusent Ă lancer des pierres pour dĂ©chainer une eau trop tranquille. Je me souviens uniquement mâĂȘtre arrĂȘtĂ©, car happĂ© par le regard multicolore de ma partenaire, comme si je venais juste de le remarquer, et Ă avoir rĂ©flĂ©chit Ă ce phĂ©nomĂšne un bref instant, avant de me bidonner de nouveau. - Malena aime bien⊠ah, ah remuer le couteau dans la plaie, oui, ah, ah, elle aime bien remuer le couteau dans la plaie, je rĂ©ponds aprĂšs un moment de calme en mimant avec des gros yeux le geste dâun couteau qui se plante et se plante encore dans une peau imaginaire. Malena est une sadique ah, ah, je conclus avec une voix presque de sorciĂšre mais aussi avec assurance, comme ayant eu une quelconque et soudaine rĂ©vĂ©lation divine sur une vĂ©ritĂ© pourtant simple Ă comprendre. Elle adore infliger de la souffrance aux autres pour son propre plaisir, elle prend une jouissance extrĂȘme Ă manipuler, Ă torturer avec son corps de rĂȘve et son caractĂšre insaisissable, Ă manipuler une Ăąme quâelle tient prisonniĂšre entre ses mains, et quâelle sâamuse Ă briser comme sâil sâagit dâun bout de bois, dâune simple marionnette. â Voyons cette Potion Tue-Loup, je mâavance vers la table de prĂ©paration les mains prĂȘtes Ă attraper quelque chose⊠mais quoi ? Aucune idĂ©e. Je nâai aucune idĂ©e de ce que je dois faire, moi qui, pourtant, excelle en cours de potion. Mon esprit est tout simplement ailleurs. Oui, tout simplement ailleurs. Il est branchĂ© ou nous sommes branchĂ©s sur un autre courant que celui du monde normal. Nous sommes deux Ă©lectrons bombardĂ©s par la gaietĂ© la plus extrĂȘme ; une folie la plus enfantine. - Il faut commencer par faire bouillir, jâallume le feu⊠mais rien ne se passe. Il faut commencer par faire bouillirâŠ, je reprends en mettant plus de certitude⊠je lance un regard inquiet Ă Aby car il ne se passe toujours ri⊠ah !, je prends soudain conscience que jâai tentĂ© de faire du feu avec ma bouche, comme un dragon. Je ne suis pas un dragon⊠et cette vĂ©ritĂ© est un choc terrible pour moi, une terrible dĂ©ception. Je prends ma baguette, dĂ©sespĂ©rĂ© dans ma gaietĂ©, et allume des grosses flammes sur lequel je fais bouillir la liqueur de Millepertuis comme indiquĂ© dans le livre. â Câest bizarre, il nâest pas dit quâil faille utiliser un chat⊠câest juste griffonner⊠comme si quelquâun lâavait rajoutĂ©. Tu ne trouves pas ça bizar⊠! Quâest-ce que ! Ah, ah, Mer** ! Mer** !, ais-je alors criĂ© en voyant des projections enflammĂ©es sortir du chaudron pour aller sâĂ©craser et sâincendier dans divers coins de la piĂšce...qui prenaient rapidement feu⊠la piĂšce prends feu ! Et je reste sans bouger, sans peur⊠foutrement amusĂ© et fascinĂ©. De plus en plus curieux » me suis-je dit en souriant en voyant les flammes prendre de plus en plus dâampleur. Je ne me dis pas ça en pensant Ă cette drĂŽle dâhistoire⊠celle de prĂ©parer une potion mortelle composĂ©e dâun chat mort et que jâallais devoir moi-mĂȘme donner Ă un professeur de Poudlard⊠non, pas du tout⊠- Vraiment, de plus en plus curieux ha, ha, dis-je Ă lâintention dâAby assez fort pour couvrir le bruit sourd du bois qui crĂ©pite, Aby, je retiens mon souffle et ça me donne, ah, ah, un sentiment dâivresse. Jâai recommencĂ©, et au lĂ©ger tambourinement du sang dans mes oreilles, et Ă lâaugmentation de la pression dans mes poumons, jâai estimĂ© quâil ne me restait quâune dizaine de secondes dâairâŠet jâai comptĂ©, 10⊠9âŠ8âŠ7âŠ, jâai la tĂȘte qui tourne, 6, et la tĂȘte en lâair, 5, je me sens bien, 4, trĂšs excitĂ©, 3, euphorique, 2,le bois crĂ©pite comme des bulles de savon, 1⊠je suffoque en riant, - tu devrais essayer Aby ! ah, ah, tu devrais essayer ! Oui. Comme qui dirait, nous Ă©tions en train de planer Ă donf. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Jeu 14 AoĂ» - 202 Il rit, c'Ă©tait un rire trĂšs clair, presque fĂ©minin. J'aurais pu me demander encore s'il Ă©tait il ou elle, j'aurais pu douter, me poser encore et encore la question. Cela ne me venait pas Ă l'esprit cependant. Cela n'avait pas d'importance. Je ne pensais Ă rien de particulier en rĂ©alitĂ©, pas plus Ă la case dans laquelle je devais ranger Malena qu'Ă n'importe quoi d'autre. Plus mĂȘme Ă la raison pourquoi laquelle nous rigolions tout deux. J'avais oubliĂ© ou je le savais sans m'en soucier, tout Ă©phĂ©mĂšre. Il n'y avait que ce rire qui naissait en moi, qui montait dans ma gorge, qui sortait de ma bouche pour raisonner entre ces quatre tristes murs. Et cet autre rire, celui de cet ami improvisĂ©, qui riait encore toujours, peut-ĂȘtre plus que moi ? Il s'arrĂȘta, je le regardais et nous rions de plus belle. Et avant mĂȘme que notre rire ne faiblisse il l'alimenta Ă son tour. Remuer le couteau dans la plaie... L'image redoubla mon hilaritĂ©, notre hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale Ă vrai dire. Malena, oui, Ma Lena Ă©tait une sadique et si la phrase ainsi dite aurait en d'autres circonstances jeter un froid glacial, Ă cet endroit et Ă cet instant elle Ă©tait Ă l'origine d'une autre belle rigolade. Les muscles de mon visage, mes cĂŽtes, tout cela commençait Ă se faire sentir, encore un peu de cette cure joyeuse et ils crieraient grĂące. Mais nos voix finirent par baisser, notre gaietĂ© Ă se calmer. SĂ©rieux, nous ne l'Ă©tions toujours pas, moins bruyant cela dit. Le fou rire passĂ© nous retrouvions l'usage de nos membres auparavant paralysĂ©s. La joie Ă trop grande Ă©chelle avait ses effets commencions la potion, le sourire toujours aux lĂšvres. " Potion Vive-Loup Malena, Vive-Loup... " Le livre aidait Ă la prĂ©paration. Du bout du doigt je suivais les lignes, il ne fallait rien rater. Chaque Ă©tape suivie scrupuleusement, les potions Ă©taient une affaire de prĂ©cision. Avant toute chose le feu sous la marmite. MĂȘme le feu en rĂ©alitĂ© Ă©tait prĂ©cis, comme le tempo d'une musique. Mais je vais trop vite, nous n'en Ă©tions pas Ă lĂ non, juste au moment de l'allumer. Et lĂ Malena pencha sa tĂȘte sur le futur foyer et d'un air fort sĂ©rieux, un air de concentration, souffla dessus. C'Ă©tait un souffle spĂ©cial, prĂ©cĂ©dĂ© d'une grande inspiration. L'expiration Ă©tait lente et contenue, de mĂȘme qu'un dragon expulserait de petites flammes et non un brasier. Un dragon, Malena se prenait-il pour un dragon ? L'idĂ©e Ă©tait plus qu'amusante et je gloussais. Cette fois ci Malena ne me suivit pas et je fus la seule Ă rigoler tandis que mon coĂ©quipier faisait naĂźtre par la magie de sa baguette un feu oĂč il plaça un rĂ©cipient de mĂ©tal. Liqueur de Millepertuis disait l'indication du flacon qu'il venait de dĂ©boucher. Entre les pages du bouquin Ă©tait glissĂ© un bout de parchemin, griffonnĂ© "les 25 onces d'eau froide et le sang de licorne sont sous la trappe prĂšs de la table basse". Je laissais le garçon au chaudron, je zigzague avec prĂ©caution dans la piĂšce jusqu'Ă la croix rouge au sol. Quelques mĂštres plus loin, pourtant long Ă traverser parmi ce bazar, ces montagnes incongrues d'objets. Je fis de la place, Câest bizarre, calait les bouquins et fioles dans un coin de la piĂšce par magie. Il nâest pas dit quâil faille utiliser un chat⊠J'ouvrais la trappe, câest juste griffonnerâŠ, en sortis une bouteille d'eau laissĂ©e lĂ Ă l'obscuritĂ© ainsi qu'un flacon empli d'un liquide argentĂ©. Comme si quelquâun lâavait rajoutĂ©. J'Ă©tais occupĂ©e Ă rĂ©flĂ©chir Ă comment le rejoindre, le chemin de retour me semblait plus ardu. Tu ne trouves pas ça bizar⊠! DĂ©licatement je posais un pied Ă terre, sur le parquet, un pied aprĂšs l'autre. Les yeux rivĂ©s sur le sol, la bouteille et le flacon bien en main. Quâest-ce que ! Ah, ah, Mer** ! Mer** ! Mais qu... ?! Je levais mon regard, de toute façon j'Ă©tais sortie du terrain accidentĂ©, je vis la marmite qui crachotait de petites flammes. Des flammĂšches qui s'envolaient un peu partout dans la piĂšce, c'Ă©tait trĂšs beau. Malena Ă©tait un artiste. Splendide oui, j'en riais Mal' tu fais des feux d'artifices dis moi ?De petits feux naissaient ça et lĂ , bientĂŽt qui se rĂ©uniront tous en un incendie. Cela brillait... de mille feux. Malena qui avait un peu paniquĂ© retrouvait un air plus joyeux. Pourquoi, je n'en savais rien. Il souriait dans le vide. Cela aussi me fit rire, il avait une expression quelque peu bĂ©ate. Je m'avançais jusqu'Ă la potion bouillonnante, calmait les envies de projections enflammĂ©es du chaudron en baissant le feu et nettoyant le sol autour du foyer. Dans la piĂšce cela commençait Ă sentir le brĂ»lĂ©, le bois crĂ©pitait et il y avait de la fumĂ©e. Cela aussi Ă©tait trĂšs intĂ©ressant, quelle drĂŽle d'expĂ©rience... Les crĂ©pitements qui se faisaient de plus en plus fort... L'air qui se chargeaient de petites particules qui collaient dans la gorge...- Vraiment, de plus en plus curieux ha, ha, fit Mal' comme s'il lisait dans mes pensĂ©e. Puis je le regardais et je compris qu'il ne parlait pas du tout du feu. Il riait, cela lui donnait l'air heureux. Aby, je retiens mon souffle et ça me donne, ah, ah, un sentiment dâivresse. Tu devrais essayer Aby ! ah, ah, tu devrais essayer ! J'Ă©clatais de rire mais mon rire fut rapidement recouvert par le bruit d'une petite explosion. Je ne savais pas d'oĂč ça venait et sous le coup de la peur, je fus soudainement silencieuse. Deux secondes plus tard je me bidonnais de nouveau, l'hilaritĂ© un peu nerveuse et soulagĂ©e qui suit le choc. Il y avait tant de choses par terre, cela pouvait ĂȘtre n'importe quoi qui avait Ă©clatĂ© en faisant cet Ă©trange son. J'aimais bien la musique mais je me rendais Ă©galement compte que si nous laissions l'incendie se propager, toutes ces petites choses exploser en une chaleureuse cacophonie, l'appartement entier ne tiendrait pas Pas cette fois Mal', souris-je, on a un lĂ©ger problĂšme Ă rĂ©soudre ! Je ouvrais-je l'Ă©teinte des feux et je commençais Ă lancer des sorts Pyrpuits!. BientĂŽt toute flamme hormis celle du chaudron fut inoffensive, incapable de produire ni fumĂ©e ni chaleur. En revanche les lumiĂšres chatoyantes Ă©taient toujours lĂ , prĂ©sences agrĂ©ables dansant sur les murs, sur les livres, sur le parquet. La fumĂ©e Ă©tait partie par les fenĂȘtres Mieux comme ça non ? L'eau froide ne l'Ă©tait Ă©videmment plus, aussi je cherchais de quoi la refroidir. Il y avait sur un meuble un seau de glaçons, probablement enchantĂ©s puisqu'ils n'Ă©taient pas fondus. La miss Kane pensait vraiment Ă tout ! ou alors elle amoncelait simplement une tonne de trucs hĂ©tĂ©roclites en pensant que cela pouvait ĂȘtre utile. Ou les deux. Elle aimait contrĂŽler sans en avoir trop l'air je crois... Laissant mes ingrĂ©dients reposer, on ne pouvait continuer la potion avec de l'eau froide chaude! je m'adressais Ă mon partenaire - Il va falloir attendre un peu... Soudain, me rappelant Le chat ?!Je fixais Mal', regardais autour de nous, fixais de nouveau Mal', et ris. Le chat Ă©tait parti avec la fumĂ©e, par la fenĂȘtre. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Jeu 21 AoĂ» - 2043 Jâai regardĂ© Aby pendant plusieurs secondes, attendant quâelle fasse comme moi quâelle retienne sa respiration, pour que son cerveau sans oxygĂšne, la fasse planer. Jâai attendu, comme un enfant qui pense avoir trouvĂ© un jeu unique, une idĂ©e gĂ©niale. Mais la jeune femme, malgrĂ© son rire de perles nâa rien fait. Pas cette fois Malâ, on a un lĂ©ger problĂšme Ă rĂ©soudre », mâa-t-elle dit en souriant avant un excĂšs de toux. La fumĂ©e provoquĂ©e par les boules de feu commençait en effet Ă prendre de lâampleur et Ă devenir Ă©touffante. On entendait Ă©galement un peu partout dans la piĂšce, le bois craquer sous le baiser des flammes. La situation dĂ©gĂ©nĂ©rait⊠certes. Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il toujours ! Pourquoi faut-il toujours rĂ©soudre les problĂšmes ! Pourquoi ne pas plutĂŽt laisser aller, laisser les choses se faire et ne pas penser Ă arranger. Le monde est dĂ©jĂ trop arrangĂ© comme ça. », ais-je lĂąchĂ© sans mĂȘme pouvoir entendre le son de ma propre voix tant il y avait du bruit dans la piĂšce. Je repensais malgrĂ© moi Ă mon enfance, Ă ma famille, et surtout Ă la tradition des Kane, pour laquelle le moindre Ă©cart nâĂ©tait pas permis. Pas mĂȘme dans sa tĂȘte. Je ne sais ce qui nous avait plongĂ©s dans un tel Ă©tat. Tout ce que je savais, câest que jâallais de fou rire âsurtout fou rire, en coup de blues. Et ce, sans transition, aucune. Aussi, deux secondes aprĂšs un retour difficile vers le passĂ©, je passais Ă un Ă©tat de bĂ©atitude devant le spectacle qui mâĂ©tait offert. QuâAby mâavait offert. En effet, elle venait dâuser dâun sort⊠un sort tout Ă fait fantastique. Il y avait toujours les flammes, mais sans fumĂ©e ni chaleur. Jâaurai pu trouver ça triste, trĂšs triste, mais Ă prĂ©sent, je voyais tout autour de moi, ici et lĂ sur les murs, le sol, la table de lâappartement minable de ma cousine, je voyais des dizaines et des dizaines de source lumineuse qui continuait de briller⊠par magie. Jâavais lâimpression dâavoir des dizaines dâyeux posĂ©s sur moi. Ou, des Ă©toiles, oui des Ă©toiles, des petits soleils. Whaoo, Aby⊠! » mâexclamais-je, sautillant presque sur place. JâĂ©tais comme un personnage de film, autour duquel tournait rapidement la camĂ©ra pour donner cette sensation dâĂ©motion intense que je ressentais. CâĂ©taitâŠTandis quâAby continuait la potion, le poison rĂ©servĂ© Ă ce cher Edward, je mâapprochais dâune des lumiĂšres en me demandant si je me brulerai en y plongeant la main. Jâai hĂ©sitĂ© plusieurs secondes, baissant et remontant la paume de ma main aussitĂŽt, et ce fut quelques secondes de trop. Le Chat ! » a soudain criĂ© mon acolyte du soir. Deux petits. Deux petits mots qui peuvent paraitre insignifiants, sans aucun sens. Mais, en cet instant, ces deux petits mots Ă©taient⊠des plus importants. Quoi le Chat ? Il est oĂč le Chat ?? », Paniquais-je, en cherchant une rĂ©ponse dans les yeux dâAby. Elle nâa pas rĂ©pondu, elle a juste regardĂ© vers la fenĂȘtre. Et jâai compris. Le chat venait de passer par la fenĂȘtre, sâĂ©chappant surement sur les toits de lâallĂ©e des embrumes. Mer**. Sans le chat, toute la potion tombait Ă lâeau. Je suis restĂ© silencieux, en apnĂ©e, ressentant une nouvelle fois le mĂȘme sentiment dâivresse que tout Ă lâ maintenant je vous le dis, ce que vous prenez pour de la folie nâest quâen rĂ©alitĂ© quâune hyper acuitĂ© des sens. Et maintenant, je vous le dis, un bruit dĂ©licat, Ă©touffĂ© comme enveloppĂ© dans du coton vint Ă mes oreilles. CâĂ©tait le murmure des pas du chat. Il est sur le toit de lâappartement et sâapprĂȘte Ă dĂ©fier lâapesanteur des bas-fonds Ă laquelle les gratte-ciels, longs et dĂ©charnĂ©s et dĂ©formĂ©s, bosselĂ©s et cabossĂ©s, Ă©corchĂ©s ne pouvaient eux-mĂȘmes rĂ©sister. Aby ? Hi, hi, Tu nâas jamais voulu dĂ©fier lâapesanteur toi aussi ? », et je mâĂ©chappais Ă©galement par la fenĂȘtre Ă la suite du chat. Je grimpais rapidement, sans me poser la moindre question ; mĂȘme si chacune de mes prises me donnaient lâimpression que jâallais emporter, de mon petit poids, lâimmeuble entier. La montĂ©e ne fut pas trop difficile. LâĂ©difice Ă©tait tellement abimĂ©, quâil Ă©tait aisĂ© de sâaccrocher et de trouver des appuis dans la façade. Jâarrivais donc sur les toits, le cĆur battant la chamade. CâĂ©tait tellement excitant. Je me suis dressĂ© de tout mon long, et respirĂ©. Lâair frais qui se mĂ©langeait Ă la ruelle des embrumes, Ă©tait fĂ©tide. Jâai donc jouĂ© avec mon nez, comme pour chasser lâodeur de mort. Aby me suivait, je lâentendais qui montait. Jâai souris encore plus. Aby ! Tu nâas jamais voulu dĂ©fier lâapesanteur toi aussi ! Tu nâas jamais voulu dĂ©fier lâapesanteur ! ». Nâattendant pas de rĂ©ponses, je me suis prĂ©cipitĂ© vers lâimmeuble voisin qui Ă©tait Ă moins de deux mĂštres, et oĂč jâavais cru voir le chat. Je nâĂ©tais pas sĂ»r. Je suivais seulement mon instinct. Jâai donc couru, vite, trĂšs vite, Ă mâen dĂ©chirer la peau, et jâai sautĂ© par-dessus le vide. Je vole, je vole ! » et pourtant, jâavais la sensation de tomber. Comme dans un manĂšge. CâĂ©tait la mĂȘme chose. Un truc indescriptible. Jâai atterri lourdement sur le toit voisin. Jâaurai du me faire mal, mais avec lâadrĂ©naline, je nâai rien senti. Je me suis levĂ© rapidement, cherchant le fĂ©lin du regard. Il avait disparu⊠Mer**, Mer**, Aby, tu as vu par oĂč il est parti ? aaaaah ! ». Je marchais sur ce nouveau toit, et tentais de percer la nuit pour avoir une piste⊠Sherlock Holmes et le Docteur Watson vont devoir entrer en piste, trĂšs chĂšre, hi, hi. », lui disais-je, impatient de commencer ce nouveau jeu⊠Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Lun 27 AoĂ» - 2325 Pv autre soir. Ou le mĂȘme, sans fin. Le soleil avait beau seulement commencer Ă se retirer, j'avais l'impression de ne vivre que dans lâobscuritĂ© depuis mon retour Ă Londres. Les jours ne sont-ils pas que des nuits un peu plus Ă©clairĂ©es ? Le soleil n'est-il pas une lune sous coke, brillant-e, Ă©phĂ©mĂšre, se consumant, lentement, irrĂ©mĂ©diablement mais fier ?Dans cette obscuritĂ© persistante, surgissaient rugissant des souvenirs, des certitudes, une identitĂ© fĂȘlĂ©e. Ma rencontre avec Kohane - Ă©tait-ce rĂ©ellement ma rencontre?, m'avait bousculĂ©-e. Plus qu'elle ne l'avait imaginĂ©. La jeune femme avait frappĂ© la coque de mon pauvre crĂąne et crĂ©e Ă l'intĂ©rieur, une tempĂȘte. Une rĂ©volte. Et des orages. Lourds. Frappaient ma terre. Claquants. La porte n'Ă©tait pas fermĂ©e - elle ne l'avait jamais Ă©tĂ© - et le sol grinçait - comme il l'avait toujours fait. Il y avait ici un nombre incommensurable d'objets en tout genre des carnets, des photos, des verres vides, des chaudrons, des vĂȘtements, des fioles, des livres, des vases parfois brisĂ©s parfois non, tout un bric Ă brac ramenĂ© du monde entier. Mon appartement. Un appartement d'un autre temps. On sentait encore les longues nuits blanches qui s'en Ă©taient allĂ©es mourir dans le cendrier et ces temps oĂč l'on a beaucoup rĂȘvĂ© sans attendre que les choses adviennent comme par enchantement. Oui, derriĂšre cette odeur amĂšre du tabac froid, il y avait le parfum sucrĂ© du feu, de l'excitation, d'une impatience presque hystĂ©rique. Ici naissaient les rĂȘves et les rĂȘves foutaient le camp par la fenĂȘtre du salon. Ils partaient et on les suivait. On avait peu vĂ©cu l'aube entre ses murs. Un rayon enflammĂ©e traversa la piĂšce ma cigarette sâallume. Qu'est-ce que je cherchais ? AprĂšs quoi je courrais sans le savoir ? Sans le vouloir. Le passĂ© ? Une ardeur brisĂ©e ? Je n'en savais trop rien. Tout ce que j'avais, c'Ă©tait cette intuition ou bien cette nuit irait se consumer dans le cendrier, crevĂ©e comme tant d'autres, ou bien elle aurait sa revanche et me tuerait. InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Lun 3 Sep - 1939 L'allĂ©e des embrumes, quel endroit triste et rĂ©pugnant, sorciers et sorciĂšres perdus cherchant un peu de rĂ©confort dans les tĂ©nĂšbres, ou tout simplement connaitre leur limite qu'en savais-je, mais c'Ă©tait bien trop facile. Mais aujourd'hui je n'avais pas le choix que de m'y faufiler, j'avais quelqu'un Ă retrouver, quelqu'un qui j'espĂšre allait tenir parole. Sinon...j'aviserai. J'avais enfilĂ© ma cape et ma capuche, je ne voulais pas qu'on me reconnaisse ici, j'avais dĂ©jĂ une assez Ă©trange rĂ©putation. Je mâarrĂȘte un instant, par oĂč Ă©tais-ce dĂ©jĂ ? Je ne peux ĂȘtre perdue ici, je m'adosse contre le mur un instant, essayant de calmer mes nerfs, pourquoi ça n'allait jamais comme on le voulait ? Pourquoi toujours tout est compliquĂ© ? Je donne un violent coup dans le mur avant de reprendre ma route. AprĂšs quelques minutes, ou peut-ĂȘtre heures Ă errer, je crois l'avoir enfin trouvĂ©, je reste contempler l'endroit un instant Ătait-elle seulement lĂ ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le dĂ©couvrir. Je m'avance vers la porte, hĂ©sitant Ă frapper, le poing tendu je dĂ©cide de me raviser. J'avais plutĂŽt fait le choix d'ouvrir discrĂštement la porte, et de m'avancer discrĂ©tement Ă lâintĂ©rieur, ma capuche dissimulant soigneusement mon visage. Et si ce n'Ă©tait plus elle qui Ă©tait ici ? Je caresse doucement ma baguette, on ne sait jamais. Quelle atmosphĂšre Ă©trange...je ne saurais la dĂ©crire, mais il y a comme quelque chose de pesant. Raclant ma gorge, je me dĂ©cide enfin Ă parler. - Il y a quelquâun ? Je m'adosse au coin le plus sombre en attendant une rĂ©ponse, si elle bien, elle arrive un jour. Malena KaneSerdaigle Re [Habitation] Cave In HellMalena Kane, le Jeu 6 Sep - 1815 Il ne faut jamais retourner dans son passé⊠câest ce quâon mâavait dit. Moi, jây allais sans arrĂȘt mais sans y parvenir. Je nâen avais pas vraiment envie, cependant, et mĂȘme en tentant de lui rĂ©sister, je me laissais emporter par ce courant continu - un acouphĂšne, le long de mes pensĂ©es son attraction Ă©tait trop puissante bien quâil laissait prĂ©sager des dĂ©couvertes acides. Mais je mây laissais emporter. Toutefois, dĂšs lors que jâempoignais ce fil de vie perdue il se brisait!⊠pour rĂ©apparaitre⊠et se briser de nouveau. Bordel. CâĂ©tait comme croire Ă la rĂ©alitĂ© dâun rĂȘve on le pense rĂ©el avant de comprendre quâil ne sâagit que dâune illusionâŠ, certitude aussitĂŽt oubliĂ©e et on se laisse berner de nouveau, on tourne en rond, sans rĂ©elle possibilitĂ© dâagir Et ça me foutait un de ces mal de tĂȘte !Le temps avait lieu Ă en juger par lâaccumulation de mĂ©gots dans le cendrier. La nuit filait, carnassiĂšre, un masque sur les yeux, avec sur son Ă©paule les secondes volĂ©es dans son gros sac. Jâentendais son rire amusĂ© - son cĂŽtĂ© enfantin - qui jurait avec les voluptĂ©s avec lesquelles elle me dĂ©bauchait - son cĂŽtĂ© sĂ©ducteur. Comment rĂ©sister Ă la sensualitĂ© de ses ombres qui mâenveloppaient, me caressaient. Il nây avait quâun Ă©lĂ©ment extĂ©rieur pour me sortir de cet Ă©tat lĂ©thargique Ă laquelle jâavais rapidement cĂ©dĂ©e Et cet Ă©vĂ©nement extĂ©rieur arriva dâabord, il y eut des grincements qui fit trembler la carcasse du vieil immeuble, puis vint une voix, dans mon dos, qui fit grincer le silence Il y a quelquâun ? » disait-elle. Il y a quelquâun ? Un doute sâempara de moi nâĂ©tait-ce pas ma voix ? Une voix dans ma tĂȘte ? Ou cette voix appartenait-elle Ă un corps, une bouche autre que la mienne ? Comment le savoir ? Peut-ĂȘtre nâĂ©tait-ce quâun souvenir de lâappartement qui se manifestait. Le dialogue dâun souvenir Ă un autre car jâĂ©tais aussi un souvenir d'ici. Oui. Du moins, un souvenir. » Silence. Montre-toi. » InvitĂ© Re [Habitation] Cave In HellInvitĂ©, le Ven 21 Sep - 2022 Ainsi elle voulait que je me montre, pourtant j'Ă©tais si bien cachĂ©e dans le pĂ©nombre. Je ne sais pas si c'Ă©tait une bonne idĂ©e dâĂȘtre venue, j'avais encore le temps de faire demi tour aprĂšs tout. Mais je n'avais rien Ă perdre moi, alors autant rester. Je me demandais bien ce que j'allais retrouver, peut-etre qu'aprĂšs tout ce n'Ă©tait plus la mĂȘme que j'ai connu il y a longtemps, le temps fait changer les gens aprĂšs tout...Mais pas moi. Je devais m'en assurer. Je daigne finalement Ă m'avancer pour qu'elle puisse me voir, mais je ne dis rien pour le moment, je voulais savoir, savoir si elle allait se souvenir de moi ? Un soupçon de colĂšre sâempare de moi Ă l'idĂ©e que non, je n'aimais pas ĂȘtre effacĂ©e. - Et un souvenir de quoi au juste ? Le ton de ma voix Ă©tait un peu plus dur que je ne l'aurais voulu, mais qu'importe, on va mettre ça sur le compte de la mĂ©fiance, et de la mise au dĂ©fi aussi. Mais je pense pas qu'elle s'en offusquera aprĂšs tout, ici tout semble bizarre. Cela dit si elle passait son temps enfermĂ©e dans cet endroit lugubre, j'ose espĂ©rer qu'elle n'ait pas perdue la tĂȘte. La solitude peut faire des ravages parfois. Je ne pense pas que ça soit son cas, mais je garde la main Ă portĂ©e de ma baguette, juste au cas oĂč... Re [Habitation] Cave In HellContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
mais ou est donc mon ri car